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Bibliographie/Fabrique de l'opinion

12 12 2008 10:30:42

Y a-t-il un cerveau politique ?

«En matière politique, il est rare que l'on change d'avis. En général, on adopte un camp (avant de choisir un parti et ceux qui le représentent) puis on s'échine à trouver des arguments qui confirment notre opinion tout en opposant un tir de barrage aux arguments adverses. En somme, on se comporte en partisan passionné et assez peu en individu rationnel qui pèserait posément le pour et le contre de chaque thèse. Le psychologue américain Drew Westen a confirmé ce fait à partir d'une expérience menée en 2004 auprès d'électeurs...‰: 15 démocrates et 15 républicains. Ils avaient accepté de regarder un débat Bush-Kerry durant la campagne électorale alors que leur cerveau était scanné par un IRM. Résultat...: pendant que les électeurs suivaient les débats, leurs centres cérébraux frontaux, impliqués dans le raisonnement, étaient très peu sollicités, alors que les centres émotionnels étaient eux vivement excités. Conclusion...: le discours politique sollicite les émotions plus que la raison.» [...] «Il reprend dans le détail cette thèse...: pour déterminer ses choix, l'électeur mobilise plus ses émotions que son intelligence. Ce sont des mécanismes émotionnels d'attachement, mobilisant valeurs, images fortes, sentiments et arguments moraux qui sont sollicités. De ce fait, lors des élections, il y a toujours une prime aux hommes politiques qui savent stimuler ces émotions fondamentales. Plus précisément, nos choix électoraux sont déterminés, selon D....¯Westen, par trois ordres de préférence décroissants...: d'abord les sentiments envers un parti et ses valeurs, puis ceux envers un candidat et, en troisième position seulement, ceux envers les propositions politiques concrètes des candidats. »...
Source: http://www.scienceshumaines.com | Source Status Category: Bibliographie/Fabrique de l'opinion


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Fri Mar 14 21:49:18 CET 2008

The Rise of Neo-liberalism

«Neo-liberalism was not introduced in the US and UK by accident or as a result only of the much vaunted hidden hand of the market. It had to be argued for, written about, and put into place by concrete actions. These involved the political figureheads of Thatcher and Reagan (and later Clinton and Blair) but the impetus, the planning and the action came from corporate interests and their hirelings. In our new book - A Century of Spin - we tell the story of the rise of neo-liberalism, or as we prefer to describe it, the progressive abolition of even the limited gains of ...˜bourgeois democracy'. The story is a long one and it is not pretty. The roots of neo-liberalism go back a long way and they do not consist simply of winning the battle of hearts and minds. Although we argue that ideas are more important in moving history than some on the left have credited, we emphasise that this does not happen in isolation from concrete actions legitimated by and able to put in place both market reform and official repression. In the book we examine the history of corporate propaganda. The conventional wisdom is that it was invented in the early part of the 20th century in the United States to transform the image of ...˜robber barons' like Rockefeller and J.P. Morgan into captains of industry, and promote consumerism. In fact corporate propaganda emerged roughly a century ago in the UK in parallel to its development in the US but this has been mostly airbrushed from the historical record. The British business class faced the same challenge from the labour movement and democracy as their US counterparts, and similar tactics were adopted to see off the threat from democratic reforms. In the UK the first class-wide propaganda agency was created in 1919. The organization was called National Propaganda, an indication of the unselfconscious nature of the class interest at the time. One of the founders of National Propaganda was the midlands industrialist Dudley Docker, a stalwart defender of capitalism founding President of the Federation of British Industries in 1916. Before World War I Docker had set up a series of ...˜Business leagues' to promote business rule. ..˜If our league spreads' Docker wrote in 1911 ...˜politics would be done for. This is my object'.» [...] «David Miller & William Dinan are authors of A Century of Spin: How Public Relations Became the cutting Edge of Corporate Power (published by Pluto) and on the editorial board of www.Spinwatch.org. A Century of Spin is available from the Spinwatch bookshop for the reduced price of £10 »...
Source: http://www.spinwatch.org | Source Status Category: Bibliographie/Fabrique de l'opinion


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Tue Oct 30 11:47:51 CET 2007

Les medias influencent-ils la politique ?

«Pendant l'élection présidentielle, François Bayrou dénonçait vivement le «matraquage médiatique» orchestré par les médias contre lui. De fait, le CSA avait relevé une «bipolarisation excessive au profit de deux candidats» sur «certaines chaines» de télévision en décembre (Libération du 10 janvier). Bayrou proposait, s'il était élu, de faire voter plusieurs lois sur le sujet, visant en particulier à contrôler l'emprise des gros groupes industriels sur les médias. Pourtant, dans les discours où il dénonçait l'emprise des médias, le candidant ne manquait jamais de louer les électeurs, qui, selon lui, ne se laissaient pas prendre au jeu («Mais nous, Français, sommes un peuple de citoyens : nous ne céderons pas à votre matraquage»). On devrait s'y attendre : confrontés à des messages systématiquement tendancieux, les citoyens devraient sans doute être capables de redresser mentalement la balance. Qui a raison ? Bayrou le pessimiste, qui accuse les médias de manipuler les élections, ou bien Bayrou l'optimiste qui les met en garde de l'inutilité de leurs efforts ? Deux études récentes permettent d'éclairer cette question. La première, de Stefano Della Vigna et Ethan Kaplan, étudie l'impact de Fox News, la chaine de télévision par câble ultraconservatrice de Rupert Murdoch. Fox News a démarré aux Etats-Unis en 1996. En 2000, 20 % des foyers américains pouvaient la recevoir. Les auteurs exploitent le fait que toutes les villes n'ont pas eu accès à Fox News au même moment, pour des raisons techniques n'ayant rien à voir avec leur orientation politique. Ils comparent les changements dans la proportion de votes républicains entre l'élection présidentielle de 1996 et celle de 2000 dans les villes ayant reçu Fox News avant 2000 et les villes ne l'ayant pas encore reçue. Ils concluent que Fox News a entrainé une augmentation du vote républicain d'environ un demi-point de pourcentage, ou 200 000 voix, assez pour changer le résultat de l'élection de 2000.»...
Source: http://www.liberation.fr | Source Status Categories: Analyse des Stratégies d'Influence, Bibliographie/Fabrique de l'opinion


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Mon Oct 15 18:26:21 CEST 2007

La desinformation par les mots (1/2)

«avec Maurice Pergnier, professeur émérite à l’université Paris XII Popularisé en France par feu Vladimir Volkoff, le mot « désinformation », né en Russie, respire le parfum suranné de la Guerre froide, lorsque les maîtres de l’espionnage soviétique jouaient aux échecs avec le monde dit "libre". Mais en dépit des efforts tous azimuts déployés par Moscou, l’avenir montra que les sociétés ouvertes triomphent toujours des sociétés fermées. Cette émission est la première d’une série de deux. dimanche 14 octobre 2007 - Emission proposée par : Annet Sauty de Chalon.» [...] «La propagande sévit dans les sociétés fermées et brutales. Aux sociétés ouvertes et complexes, « on » applique la désinformation. Volkoff la définissait ainsi : « Manipulation de l’opinion publique à des fins politiques par des moyens détournés de traitement d’une information véridique ou non ». L’intoxication des masses n’a pas disparu avec l’écroulement de l’empire rouge. Bien au contraire. La source a changé mais la guerre des mots se répand d’autant plus vite que les media comme Internet rendent l’espace public accessible à tous et font tomber les barrières entre les hommes. Les mots font alors l’objet d’une surchauffe sémantique car tous les rapports de forces reposent sur le sens qu’on leur donne. »...
Source: http://www.canalacademie.com | Source Status Category: Bibliographie


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Mon Aug 13 15:24:40 CEST 2007

Pouvoir & Television, « Je t'aime, moi non plus » (2/8) : La voix de son maitre, la television sous De Gaulle

«La saison médiatique qui s'achève a été marquée par les élections des mois d'avril, mai et juin. Pendant les campagnes présidentielles et législatives, les attaques menées contre une certaine connivence entre le pouvoir et les médias ont redoublé d'intensité. Des accusations qui ne datent pas d'hier et la série estivale qu'imédias vous propose revient sur cette longue histoire passionnelle entre le pouvoir et la télévision. Chaque lundi de l'été sur imédias. 1958. La guerre d'Algérie voit son lot de morts et d'incertitudes endeuiller des milliers de familles françaises. Les dirigeants de la IVème République n'en peuvent plus, usés par un régime qu'il faudra changer. Et c'est l'homme de Radio Londres, le « Général Micro », que les Français rappellent à la rescousse. Celui qui s'est fait connaitre par la voie des ondes radiophoniques revient sur le devant de la scène à une époque où la télévision fait véritablement son apparition dans les mentalités de ses compatriotes. En dix ans, durant ces folles années 60, le nombre de foyers équipés de téléviseurs passera de 13 à 70 %. Une aubaine pour le nouveau Chef de l'Etat qui utilisera le petit écran comme aucun autre de ses prédécesseurs et homologues étrangers ne s'en servaient à l'époque. Dès son entrée en fonction, le Grand Charles apparait à télévision les 13 et 27 juin 1958.»...
Source: http://www.imedias.biz | Source Status Category: Bibliographie/Fabrique de l'opinion


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11 22 2005 10:51:51

Google: Ethical Concerns

«Google: Ethical Concerns Google's early and strong commitment to their users and informal corporate mission to "Do No Evil" or to "Don't be evil" has gained them wide trust. While their web search technology is well known, Google specializes in general data indexing. As a trusted and centralized source of information on the web, Google has assumed immeasurable power. Now as a publicly traded corporation with over three thousand employees, Google must assume a great responsibility to their users, to deliver fair and relevant results and to protect privacy at all costs. As their user base grows and their popularity increases, decisions at Google will not come without ethical consequences. The node ranking technology, dubbed PageRank, is used in some form to rank web pages, news articles, images, and user documents. It appears at first glance to be a democratic system, but it is a flawed one. Under most democratic systems, votes are weighted equally. PageRank, however, is mathematically inclined to give more power to relevant pages. To Google's credit, since web pages frequently contain more than one link and thus vote more than once, the page's total importance is at least disseminated among its links. In spite of Google's patents giving away much of the ranking method, certain variables and factors remain a secret and draw skepticism to the impartiality of the ranking scheme. Further, it is known that scrubbing mechanisms other than PageRank prepare the search results for their final display on Google's web page. Among the further scrubbing methods of search results, one that I found most surprising is that Google censors search results in China, France, and Germany.» [...] «Google has become a substantial news source and plays a part in telling the web which stories are relevant, when in fact the web should be telling Google what is relevant. The same issue holds for normal web searches; when Google was a relatively unknown outside observer to the social interactions on the web, PageRank was fresh and promising. As Google slowly begins arbitrating these interactions by dictating what is relevant to trusting masses, PageRank could become stale and merely project importance on its own monstrous creations. »...
Source: http://everything2.com | Source Status Categories: Analyse des Stratégies d'Influence, Bibliographie/Fabrique de l'opinion


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10 10 2004 12:58:24

Katz et le modèle « dominant » des effets limités

«Véritables synthèses et approfondissements des recherches sur les comportements électoraux depuis le milieu des années 1970, les travaux récents menés sous la direction d'Elihu Katz mettent en avant l'importance du « paradigme des effets limités » des médias dans les sciences sociales, et plus particulièrement dans la « recherche en communication », tel qu'il a été formulé dès le milieu des années 1940 par Paul Lazarsfeld et ses collaborateurs du Bureau of Applied Social Research de l'Université de Columbia. A travers une relecture de quatre de ces textes, nous mettons de l'avant deux des principales préoccupations théoriques et méthodologiques d'Elihu Katz (dont on peut dire qu'elles sont liées de manière conflictuelle dans l'ensemble de sa réflexion) : 1) tenir compte des réseaux de relations interpersonnelles et de leur pouvoir sur les types d'opinions et d'attitudes dans les recherches sur les effets des médias, et 2) revoir le concept « d'effet », considérant que ce concept s'est prématurément rétréci jusqu'à ne plus concerner que le succès de messages persuasifs visant les opinions d'individus dans des délais très brefs. Nous verrons enfin comment ces deux préoccupations l'amènent à proposer un modèle instrumental de la communication politique.»...
Source: http://commposite.org | Source Status


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12 31 2003 10:58:19

Propaganda model - Wikipedia, the free encyclopedia

«The propaganda model is a theory advanced by Edward S. Herman and Noam Chomsky that alleges systemic biases in the mass media and seeks to explain them in terms of structural economic causes. Contents [hide] * 1 Overview * 2 The filters o 2.1 Ownership o 2.2 Funding o 2.3 Sourcing o 2.4 Flak o 2.5 Anti-Ideologies; substitutes for anti-communism * 3 Empirical support * 4 Applications * 5 Criticism * 6 Related organizations * 7 References o 7.1 External Links Overview First presented in their 1988 book Manufacturing Consent: The Political Economy of the Mass Media, the propaganda model views the private media as businesses selling a product ...” readers and audiences (rather than news) ...” to other businesses (advertisers). The theory postulates five general classes of "filters" that determine the type of news that is presented in news media. These five are: 1. Ownership of the medium 2. Medium's funding sources 3. Sourcing 4. Flak 5. Anti-communist ideology The first three are generally regarded by the authors as being the most important. Although the model was based mainly on the characterization of United States media, Chomsky and Herman believe the theory is equally applicable to any country that shares the basic economic structure and organizing principles which the model postulates as the cause of media biases.[1] The filters Ownership Herman and Chomsky argue that since mainstream media outlets are either large corporations or part of conglomerates (e.g. Westinghouse or General Electric), the information presented to the public will be biased with respect to these interests. Such conglomerates frequently extend beyond traditional media fields, and thus have extensive financial interests that may be endangered when certain information is widely publicized. According to this reasoning, news items that most endanger the corporate financial interests of those who own the media will face the greatest bias and censorship. The authors claim that the importance of ownership filter is the fact that corporations are subject to shareholder control in the context of a profit-oriented market economy.»...
Source: http://en.wikipedia.org | Source Status Category: Bibliographie/Fabrique de l'opinion


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