03 28 2011 6:8:7
H1N1 : un rapport refute les accusations de collusion entre l'OMS et les laboratoires
«La directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, s'est félicitée, lundi 28 mars, des premiers résultats du comité d'évaluation sur la gestion de la grippe H1N1, qui, selon elle, blanchit l'organisation des accusations de collusion avec les groupes pharmaceutiques.
Au cours de la dernière réunion de ce comité, Mme Chan a expliqué que les experts mandatés devaient répondre à deux questions : savoir si la déclaration de la pandémie était justifiée et si les décisions et actions de l'OMS avaient été "d'une quelconque manière" influencées par les laboratoires pharmaceutiques.
"Le document exonère l'OMS sur les deux points", a assuré Mme Chan. MIEUX GERER LES CONFLITS D'INTERETS La responsable de l'organisation basée à Genève, mise en cause pour sa gestion de la première pandémie du XXIe siècle, en 2009, a toutefois reconnu que l'OMS, comme le souligne le rapport préliminaire d'experts, "doit gérer beaucoup mieux les potentiels conflits d'intérêts". Elle a également admis que des "définitions rigides", notamment sur les critères de sévérité jugés mal adaptés, avaient gêné la gestion du virus d'origine porcine, aviaire et humaine apparu au Mexique au printemps 2009. Elle a finalement salué ce "document préliminaire, ses conclusions et ses recommandations.
Nous ferons tout notre possible pour le mettre en pratique", a-t-elle promis. ERREURS DE COMMUNICATION "Certaines recommandations seront beaucoup plus faciles à appliquer que d'autres", a-t-elle nuancé. Celles qui concernent l'OMS "seront comparativement faciles". En revanche, les "faiblesses venues de difficultés systémiques plus larges" seront plus difficiles à mettre en oeuvre, a-t-elle laissé entendre, faisant notamment allusion aux difficultés rencontrées par l'OMS pour la distribution de vaccins aux pays en développement.»...
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Categories: Crise/Analyse de Crise,Lobbying/Analyse de Lobbying,Tendances
03 28 2011 22:34:46
Faux scandale d'espionnage : un document accable Renault
«Un enregistrement révèle que le groupe avait conscience dès février de s'être fourvoyé dans un faux scandale d'espionnage et qu'il avait choisi de licencier sans preuves les cadres mis en cause dans l'affaire.
«On est là, ensemble, pour essayer de sortir une putain de solution». Christian Husson, directeur juridique de Renault, n'a pas mâché ses mots lors de la réunion de crise qui a rassemblé, le 14 février dernier, Domine Gevrey, responsable du service sécurité, Rémi Pagnie, patron de la sécurité et l'avocat du groupe, Me Jean Reinhart.
Un document sonore retranscrivant cette réunion a été publié par l'Express ce lundi. Il démontre que le groupe n'était pas du tout assuré de la véracité des preuves matérielles à l'origine de la fausse affaire d'espionnage alors que fin janvier, Carlos Ghosn faisait une intervention télévisée pour dire le contraire.»...
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Category: Crise/Analyse de Crise
03 28 2011 17:35:9
Relaxe d’entrave au fonctionnement d’un site de Cdiscount
«Par un jugement du 20 janvier 2011, le TGI de Bordeaux a relaxé du délit d'entrave au fonctionnement d'un système automatisé de données l'auteur présumé d'une attaque en déni de services contre le site Lecomptoirsante.com, appartenant à 3W, une filiale de Cdiscount.
En juillet 2010, le responsable sécurité de Cdiscount avait porté plainte suite au blocage du site de parapharmacie Lecomptoirsante.com. Les enquêteurs du groupe cybercriminalité de la division des affaires économiques et financières de la police judiciaire de Bordeaux avaient mené des investigations et avaient fini par identifier la source du problème, bien que des adresses IP anonymisées aient été utilisées.
La personne en cause a reconnu avoir eu recours à un logiciel pour récupérer des informations sur ce site, dans le cadre d'une « veille concurrentielle ». Il envoyait ainsi des requêtes en salve de manière complètement automatisée.
Le tribunal a estimé que l'intention de nuire du prévenu n'était pas démontrée,»...
Source: http://www.legalis.net | Source Status
Categories: Juridique,Tendances
03 28 2011 9:31:52
Audio: « Qui a tue l'ecologie ? »
«« Qui a tué l'écologie ? » Avec Fabrice Nicolino, journaliste, auteur de « Qui a tué l'écologie » (Les Liens qui Libèrent, 2011)»...
Source: http://www.franceculture.com | Source Status
Categories: Bibliographie,Stratégie d'Influence et de Contre-influence,Tendances
03 25 2011 15:53:15
Renault : Carlos Ghosn aurait impose la loi du silence
«Le PDG du constructeur automobile aurait demandé à ses services de sécurité de taire aux policiers de la DCRI certaines informations relatives à l'affaire d'espionnage, révèle Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Les révélations sur la fausse affaire d'espionnage qui secoue Renault n'en finissent plus. Le patron du constructeur français, Carlos Ghosn, aurait masqué certaines informations aux enquêteurs, affirme Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Les données étaient pourtant particulièrement sensibles. Selon les informations recueillies par l'enquête interne menée par Renault - qui a abouti aux licenciements des trois cadres - le directeur général de Nissan (dont Renault détient 44% du capital#, Toshiyuki Shiga, serait impliqué dans une affaire de corruption.
Après plus de trois mois d'enquête, les services de sécurité de Renault soupçonnerait le dirigeant nippon d'avoir touché d'importants pots-de-vin dans le cadre d'un complexe montage financier.
Les montants évoqués atteignent 12 millions de dollars #8,4 millions d'euros). A en croire les révélations, le dirigeant japonais aurait disposé d'un compte codé à la Barclay's Bank de Singapour.»...
Source: http://www.lefigaro.fr | Source Status
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03 22 2011 11:52:26
Espionnage: Pekin denonce des ''accusations vicieuses''
«Le ministère chinois du Commerce a lancé un appel mardi à la vigilance contre les "accusations vicieuses" contre la Chine pour vol de technologies de compagnies étrangères, après que ce pays a été mis en cause dans le dossier d'espionnage chez le groupe français Renault.
"Nous devrions être vigilants face à la discrimination contre les compagnies chinoises", a déclaré le porte-parole du ministère, Yao Jian, "en particulier les discriminations vicieuses qui font de la Chine un pays qui vole la technologie ou les produits d'autres pays". En début d'année, se disant victime d'espionnage industriel touchant ses batteries pour voitures électriques, le constructeur automobile français avait évoqué "une filière organisée internationale", et des informations de presse avaient affirmé que la Chine était le bénéficiaire de cet espionnage.
Pékin avait alors réagi en qualifiant ces accusations de "totalement sans fondement, irresponsables et inacceptables". La semaine dernière, le ministère chinois des Affaires étrangères avait sobrement indiqué "prendre note de la clarification" alors que Renault avait innocenté ses cadres incriminés et que la piste d'espionnage au profit de la Chine se révélait sans fondement.»...
Source: http://lexpansion.lexpress.fr | Source Status
Categories: Tendances,Stratégie d'Influence et de Contre-influence
03 22 2011 9:5:9
Le rapport crepusculaire du «Mediateur»
«Delevoye dresse un tableau très sombre de la société française. Injustice, impuissance, déshumanisation... le constat est noir. Dans son rapport remis lundi à Nicolas Sarkozy - le dernier avant l'installation du Défenseur des droits - le Médiateur de la République dresse un tableau très sombre de l'évolution de la société française.
Epuisée, en plein «burn-out», elle ne fait plus confiance aux institutions, se méfie des politiques et met en cause des lois trop nombreuses et peu efficaces, selon Jean-Paul Delevoye, qui vient de prendre la tête du Conseil économique, social et environnemental #Cese#. Son analyse s'appuie sur les réclamations liées à des questions sociales, de justice ou encore de santé adressées aux services du Médiateur.
En 2010, ces derniers ont reçu 79.046 affaires - un chiffre en hausse de 3,6% par rapport à l'année précédente. Signe du divorce entre les citoyens et les institutions, la moitié des demandes «ne sont pas recevables par le Médiateur», pointe Jean-Paul Delevoye.
Elles devraient être «réglées d'un simple coup de fil auprès des structures d'aide existantes» ou du «service administratif ad hoc». Mais face aux «systèmes informatiques derrière lesquels on s'abrite» , à la «déshumanisation de services publics» remplacés par des répondeurs téléphoniques, les Français seraient perdus.
33% d'entre eux se disent même viscéralement hostiles aux administrations et ont perdu toute confiance dans leur utilité, selon une enquête Sociovision Cofremca. «Des chômeurs ne croient plus à l'efficacité du Pôle emploi et préfèrent travailler au noir, des élèves ne vont plus à l'école.
L'administration a perdu sa capacité à faire du surmesure pour les personnes en difficulté, relève le médiateur. 40% des Français estiment être abandonnés, selon un sondage datant de la fin 2010.» Non-respect du droit au logement opposable, difficulté d'accès au dossier médical, crédits d'impôt remis en cause: les services du Médiateur ne manquent pas d'exemples de mécontentements.
En outre, la lassitude des Français serait également palpable en politique.»
[...]
««Nous risquons de perdre la notion du sens de l'impôt, des politiques de solidarité et de voir apparaître des conflits générationnels avec des plus jeunes refusant de payer pour les plus âgés. Attention au choc des égoïsmes! Il y a un vrai enjeu de réveil de la citoyenneté», prévient-il.
Égoïstes, les Français? 74% d'entre eux craignent que la Sécurité sociale fasse faillite mais 76% trouveraient gênant d'être moins remboursés afin de préserver le système, avance Sociovision. «Le thème de 2012 sera celui du vivre ensemble et du goût des autres», en conclut Jean-Paul Delevoye. Avant de tirer sa révérence, le dernier médiateur a cependant tenu à glisser quelques notes positives dans son bilan crépusculaire: «76% des Français en 2010 disent avoir besoin d'un but commun, contre 67% en 2009. La société a besoin de sens.»
»...
Source: http://www.lefigaro.fr | Source Status
Category: Tendances
03 20 2011 11:54:33
L'intelligence economique a l'epreuve des biais cognitifs
«L'intelligence économique est un concept dont on parle beaucoup dans le monde des affaires. Elle est considérée comme un élément indispensable de l'arsenal stratégique des firmes.
Elle consiste en effet à collecter l'information qui sert à la formation de leurs stratégies, à protéger leurs secrets et à influencer les acteurs qui sont à même de favoriser leurs visées.
C'est donc à la fois un bouclier et une arme. Pour le grand public, intelligence économique rime le plus souvent avec espionnage industriel. Les spécialistes répliquent à cette accusation en soulignant que la première se déroule dans un cadre strictement légal alors que le second ne le fait pas.
Reste que la ligne de démarcation entre les deux pratiques est souvent ténue et qu'il arrive à certaines firmes de franchir sans trop de problème le pas entre intelligence économique et espionnage industriel.»
[...]
«L'aspect le plus important de la résolution stratégique de problèmes est en effet la définition de la nature des problèmes, or nos biais cognitifs ont une incidence sérieuse sur notre capacité à définir la réalité des problèmes. Des scientifiques écrivent même : « Nous avons réalisé que dans la plupart des cas, pour ne pas dire dans tous les cas, la résolution du problème ne dépend pas de la précision de la connaissance de la situation courante. »
Dans ces conditions, que reste-t-il de l'intelligence économique ? Elle ne ferait que produire une information sujette à des interprétations multiples alors qu'elle est censée transcrire la réalité. Cette complication porte cependant en elle sa propre solution : ces biais cognitifs qui donnent naissance à des approches distinctes du même problème ou qui font apparaître des problèmes de nature différente au sein d'une même situation obligent la firme à élargir le répertoire des solutions aux menaces possibles auxquelles elle pourra!
it faire face. Ce faisant, l'entreprise se protège mieux contre les aléas de l'environnement, ce qui est, somme toute, l'un des buts de l'intelligence économique.
»...
Source: http://www.lorientlejour.com | Source Status
Categories: Intelligence Economique,Tendances
03 19 2011 13:12:56
Hashtable » Assemblee nationale, lobbies et puissance de l'internet
«Dans un de mes récents billets, j'évoquais l'impact de plus en plus fort des technologies d'information mises à la disposition de tous pour, littéralement, couper l'herbe sous le pied des politiciens.
L'actualité me donne l'occasion d'illustrer en vraie grandeur cette tendance lourde ... Frémissements et étonnements, yeux écarquillés, lippes pendantes et exclamations surprises chez les biberonneurs de subventions de la presse traditionnelle : des gens, tous seuls comme des grands, ont aidé une association de lutte contre la corruption, Transparency International et un collectif de citoyens à produire un relevé assez étendu des lobbyistes qui interviennent à l'Assemblée Nationale.
Avant de détailler la réalisation, et en quoi elle se lie parfaitement avec les remarques que je faisais dans mon précédent billet, rappelons que j'avais évoqué récemment Transparency International au détour d'une application sur iPhone permettant de consulter en ligne le degré de corruption d'un pays.
C'est grâce à ce genre d'associations qu'on découvre que la France se tapait un petit 6.8 sur 10 en matière de lutte contre la corruption, ce qui est franchement médiocre pour un phare de l'humanité. Et on notera d'autre part que le collectif de citoyens, Regards Citoyens, est majoritairement composé d'informaticiens, ce qui corrobore assez clairement la thèse que je soutiens : dans le monde qui s'ouvre à nous, ceux qui traitent l'information, qui sont capables d'y accéder et qui donnent à tous la possibilité de la créer et de l'obtenir facilement sont, réellement, ceux qui agissent concrètement pour une perte du pouvoir des politiciens.
Or ces derniers n'ont toujours pas compris que les informaticiens ne font plus partie, depuis longtemps, de la simple intendance de leurs cabinets et de leur staff technique... Tant mieux, à la limite.»...
Source: http://h16free.com | Source Status
Categories: Tendances,Lobbying/Analyse de Lobbying
03 19 2011 13:12:57
Larry Page Wants to Return Google to Its Startup Roots
«One afternoon about 12 years ago, Larry Page and Sergey Brin gave John Doerr a call. A few months earlier, the Google cofounders had accepted $12.5 million from Kleiner Perkins Caufield & Byers, Doerr's venture-capital firm, as well as an equal amount from Sequoia Capital.
When they took the cash, they agreed that they would hire an outsider to replace Page as CEO, a common strategy to provide "adult supervision" to inexperienced founders. But now they were reneging.
"They said, 'We've changed our mind. We think we can run the company between the two of us,'" Doerr recalls. Doerr's first instinct was to immediately sell his shares, but he held off.
He made Page and Brin an offer: He would set up meetings for them with the most brilliant CEOs in Silicon Valley, so they could get a better sense of what the job entailed.
"After that," he told them, "if you think we should do a search, we will. And if you don't want to, then I'll make a decision about that." Page and Brin took a Magical Mystery Tour of high tech royalty: Apple's Steve Jobs, Intel's Andy Grove, Intuit's Scott Cook, Amazon .com's Jeff Bezos, and others.
Then they came back to Doerr. "We agree with you," they told him; they were ready to hire a CEO. But they would only consider one person: Steve Jobs. Happily, Doerr was able to persuade them to widen their net and would soon introduce them to Eric Schmidt, who took the CEO spot in 2001. The first couple of years were rocky.
As late as 2002, the founders still sounded bitter when discussing Schmidt's hire. Investors, Brin told a reporter, "feel more comfortable with us" now that they didn't need to worry what "two hooligans are going to do with their millions." But as the years went by, and as Google under Schmidt grew into the third-largest technology company in the world, Page and Brin came to genuinely appreciate their CEO. Page would later describe hiring Schmidt as "brilliant." Now, after a 10-year run in which Google's revenues grew from less than $100 million to almost $30 billion, Page is finally CEO again, a role he always felt he could handle.
The general public may not appreciate the magnitude of the change-to most, Page is just one of the seemingly interchangeable pair of wacky "Google guys." But Page is sui generis and could potentially have the kind of impact Bill Gates and Steve Jobs have had.»
[...]
«Page’s mandate now is to renew Google’s energy and drive, and in some ways he is the perfect person to perform that task. He is also perhaps the quirkiest person to ever run a $30 billion company. Google has had a wild ride over its first 12 years. It’s about to get even wilder.
“You can’t understand Google,” vice president Marissa Mayer says, “unless you know that both Larry and Sergey were Montessori kids.” She’s referring to schools based on the educational philosophy of Maria Montessori, an Italian physician born in 1870 who believed that children should be allowed the freedom to pursue their interests. “In a Montessori school, you go paint because you have something to express or you just want to do it that afternoon, not because the teacher said so,” she says. “This is baked into how Larry and Sergey approach problems. They’re always asking, why should it be like that? It’s the way their brains were programmed early on.”
»...
Source: http://www.wired.com | Source Status
Category: Tendances
03 19 2011 13:12:58
Mediator: L'Afssaps accablee dans un rapport independant
«Ce n'est pas le premier et ce ne sera sans doute pas le dernier rapport sur le scandale du Mediator. Remise hier à Nicolas Sarkozy, l'enquête du député UMP Bernard Debré, et du président de l'Institut Necker, Philippe Even n'épargne personne.
Ni les hommes, ni les structures chargées de l'organisation des médicaments en France. « L'Afssaps a échoué partout », écrivent notamment les deux spécialistes qui prônent « une refonte globale du système de santé ». A savoir, le déremboursement de 1 000 à 2 000 médicaments inutiles, l'installation d'experts « indépendants » des laboratoires à la tête des structures et surtout la création d'un véritable ministère de la Santé à part de celui du Travail auquel il est aujourd'hui affilié.»...
Source: http://www.20minutes.fr | Source Status
Categories: Lobbying/Analyse de Lobbying , Tendances
03 17 2011 13:13:15
Des internautes tentent d'etablir une liste des lobbyistes de l'Assemblee
«Voilà un exemple de travail collaboratif (ou crowdsourcing) assez rare en France. Deux associations ont fait appel aux internautes pour éplucher tous les rapports parlementaires qu'ils ont pu trouver entre 2007 et 2010, soit 1 250 documents publics, avec pour mot d'ordre de "numériser les lobbyistes de l'Assemblée". Trois mille personnes ont participé, via le Web, et ont achevé ce travail de fourmi en quelques semaines.
Le but de l'opération ? Regarder qui est auditionné par les députés lors de ces travaux préparatoires aux lois. Les deux organisations - Regards citoyens, qui propose une veille originale de l'activité politique, et Transparence internationale France, qui lutte contre la corruption - publient aujourd'hui sur Internet cette base de données originale qui montre, domaine par domaine, combien d'entreprises, d'administrations, de syndicats, de cabinets de conseil, ont été entendus par les législateurs.»...
Source: http://www.lemonde.fr | Source Status
Categories: Lobbying/Analyse de Lobbying , Tendances
03 17 2011 10:52:19
Intelligence economique - Le maillon faible
«Fépie, Synfie, Adit, Rapport Carayon, "Cohen Act". Protéger ses informations sensibles pour sauvegarder sa compétitivité est une préoccupation croissante des entreprises. L'affaire Renault, quelle qu'en soit l'issue, ou encore la cyber-attaque contre Bercy en décembre dernier, mettent en lumière la difficulté de prévenir puis de gérer une crise lorsqu'elle survient.
Or, la majorité des pertes d'informations sont liées à des négligences ou à des procédures de sécurité non respectées. Les entreprises doivent former leurs salariés à acquérir les bons réflexes, mais également cloisonner la circulation de l'information en interne, pour limiter les opportunités de fuite.
Et en cas de crise, il est nécessaire de ne pas hésiter à porter plainte. Les entreprises font face à un nombre croissant de risques en tout genre : attaques sur les systèmes d'information, intrusions, vols...¦ Le développement exponentiel de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication rend les menaces plus prégnantes encore.
Mais l'image de hackers spécialisés dans l'intrusion des systèmes d'information semble révolue. Car au final, la plupart des informations fuitent à cause d'une défaillance, ou d'une malveillance humaine.»
[...]
«Le premier risque ? La négligence
Les salariés ne se rendent pas forcément compte qu'ils détiennent des informations capitales. Ce qui peut les amener à négliger les protections de base. Mot de passe laissé sur les bureaux, discussions au restaurant ou sur les réseaux sociaux, utilisation d'un Wifi non sécurisé, etc. Les risques de fuite ou de pertes sont quotidiens dans la vie d'un cadre. Pour y répondre, il est indispensable de sensibiliser et de former ses salariés. "Souvent les tests d'intrusion que nous menons sont un électrochoc", confie Bertrand de Turckheim, PDG d'Axis&Co. Les entreprises réalisent, par exemple, que les mails professionnels sont aussi peu fiables que les autres, ou encore que ce n'est pas parce que les données ne sont que sur l'intranet qu'elles ne sont pas susceptibles d'être volées. "Tout système est vulnérable, indique Bertrand de Turckheim.
»...
Source: http://www.lenouveleconomiste.fr | Source Status
Categories: Intelligence Economique,Tendances
03 17 2011 10:21:19
Mediator : l'Afssaps doit disparaitre, selon le rapport de Debre et Even
«Les professeurs Bernard Debré et Philippe Even, missionnés par Nicolas Sarkozy, préconisent dans leur rapport, que le Nouvel Observateur s'est procuré, la création d'une "Agence du médicament". Evaluer et surveiller les médicaments ? La mission est si cruciale qu'elle doit être reconnue au même titre que les soins, la recherche et l'enseignement.
C'est sur cet impératif que Bernard Debré et Philippe Even, après le scandale du Mediator ont articulé leur rapport remis au ministre de la Santé Xavier Bertrand et à Nicolas Sarkozy.
Ce dernier, proche de Jacques Servier et soucieux d'éteindre l'incendie, avait chargé les deux professeurs de réfléchir en urgence à une refonte du système. Le rapport, remis avant même que les missions parlementaires et l'Igas achèvent les leurs, doit servir de base à une loi promise à la rentrée prochaine.
A moins qu'il ne soit jugé trop volcanique... Sur le même sujet[EXCLUSIF] L'intégralité du rapport de Debré et Even sur le Mediator La réforme emprunte l'essentiel à la FDA #Food and Drug administration# américaine : non plus 3.500 experts souvent extérieurs, plus ou moins compétents, comme dans le système actuel de l'Afssaps, mais 40 têtes choisies pour leur excellence et très bien rémunérés.
Ils seraient chargés, avec l'aide de spécialistes désignés par leurs soins, d'instruire les dossiers des médicaments après avoir auditionné, en séance publique, les représentants de l'industrie pharmaceutique mais aussi ceux de l'assurance maladie, les associations de patients, et les généralistes.
Responsabilisation des experts et des dirigeants, qui seraient obligatoirement des médecins, transparence sous peine de sanctions en cas de conflit d'intérêt, simplification, sont les axes clés du système proposé. L'Afssaps, irrémédiablement entachée disparait au profit d'une nouvelle "Agence du médicament", composée de deux départements autonomes, la phamacovigilance et l'agence de l'évaluation du médicament, chacune référant à un directeur général, en liaison direct avec le ministre de la Santé.»...
Source: http://tempsreel.nouvelobs.com | Source Status
Categories: Lobbying/Analyse de Lobbying , Tendances
03 17 2011 10:15:25
Les entreprises etrangeres font l'objet d'un nombre croissant de plaintes en Chine
«Les marques étrangères devenant de plus en plus populaires en Chine, le nombre des plaintes concernant les produits étrangers se multiplie aussi. Ce phénomène a été encore plus mis en valeur mardi, qui était la Journée Mondiale des Droits du Consommateur.
Exemple de la multiplication des plaintes, ce qui est arrivé l'été dernier à Suntory #Shanghai# Food Co Ltd, un fabricant de boissons à capitaux japonais. La société a été condamnée à verser une amende de 1,37 million de Yuans #208 000 Dollars US# par les autorités chargées de l'industrie et du commerce de Shanghai pour publicité mensongère concernant une boisson à base de thé. L'entreprise avait affirmé dans des publicités diffusées dans la presse et à la télévision que ses bouteilles de thé wulong, qui ont été lancées en mai dernier, étaient bonnes pour la santé des gens parce qu'elles ne contenaient aucune calorie.
Mais le Centre de Contrôle et d'Inspection de la Qualité de la Nourriture de la ville avait découvert en aout dernier que chaque bouteille contenait en fait 19,120 calories.
L'entreprise a cessé de faire diffuser ces publicités et payé l'amende en aout, a dit Qian Huizhu, représentant du service consommateurs de l'entreprise. Cependant, le site internet de l'entreprise prétend toujours que la boisson « contient zéro énergie ». « D'après la réglementation chinoise sur l'étiquetage des produits alimentaires, une boisson peut être décrite comme contenant zéro énergie dès l'instant où elle contient moins de 17 000 joules d'énergie pour 100 ml.
Et ce type de thé wulong ne contient que 15 300 joules pour 100 ml », a précisé M. Qian. Récemment encore, le géant britannique de la vente au détail Marks & Spencer avait éveillé les inquiétudes du public au sujet des produits alimentaires qu'il vendait, proches de la date limite de péremption.
Ainsi, Jia Lijun, Professeur à l'Université Normale de l'Est de la Chine, s'est-il apercu que les trois boites de feuilles de thé noir qu'il avait achetées dans un magasin Marks & Spencer de Shanghai à la fin de janvier, portaient une date qui expirait un mois après celle de leur achat.»...
Source: http://french.people.com.cn | Source Status
Category: Tendances
03 17 2011 13:12:49
Assange : ''Internet est la plus grande des machines a espionner''
«Julian Assange, le cofondateur de WikiLeaks, a estimé mardi qu'Internet était "la plus grande des machines à espionner que le monde ait jamais connues" et qu'il ne s'agissait pas "d'une technologie qui favorise la liberté d'expression". Lors d'une conférence à Cambridge, M. Assange a expliqué qu'Internet "est une technologie qui peut être utilisée pour mettre en place un régime totalitaire, d'un type encore jamais vu.
D'un autre côté, pris en main par nous, les activistes, et tout ceux qui veulent voir le monde de la technologie prendre une autre direction, [Internet] peut apporter des choses que nous souhaitons tous". Des centaines d'étudiants avaient fait la queue plusieurs heures pour assister à la conférence.
Les apparitions publiques de M. Assange sont devenues extrêmement rares depuis décembre dernier et le début de ses ennuis judiciaires. Il a fait appel de la décision d'un tribunal de Londres autorisant son extradition en Suède, où il est accusé de viol et agression sexuelle.»
[...]
«En revanche, Julian Assange a estimé que la publication des câbles diplomatiques américains, révélés par WikiLeaks, avait joué un rôle de premier plan, notamment dans le soulèvement en Tunisie. "Les câbles tunisiens montraient clairement qu'en dernier recours, si un conflit opposait l'armée aux partisans de Ben Ali, les Etats-Unis soutiendraient l'armée", a détaillé M. Assange.
»...
Source: http://www.lemonde.fr | Source Status
Categories: Vulnérabilités Informationnelles,Tendances
03 16 2011 13:10:21
Un comite pour veiller a l'application des lois votees
«Assurer un suivi permanent de la publication des textes réglementaires : telle est la mission confiée au Comité de suivi de l'application des lois, créé le 10 mars dernier, à l'initiative de Patrick Ollier Patrick Ollier a annoncé, le 10 mars, la création d'un Comité de suivi de l'application des lois.
Ce nouvel organe doit permettre à la fois : d'améliorer le taux d'exécution des lois et leur traduction dans des décrets pris par les différents ministères ; de réduire le délai de publication des décrets d'application des lois.
En créant le comité de suivi, le ministre entend répondre à l'obligation de résultat fixée par la circulaire de Matignon du 29 février 2008 : selon ce texte, les lois doivent être appliquées dans les six mois suivant leur publication.
Dans cette circulaire, le Premier ministre invite tous les membres du Gouvernement à "veiller à la rapide et complète application des lois" pour répondre à "une triple exigence de démocratie, de sécurité juridique et de responsabilité politique". Selon le bilan d'application des lois établi chaque année par les services du Premier ministre, l'année 2010 a été marquée par un net progrès, mais n'atteint toujours pas les 100 %. Concernant les lois de la législature votées depuis plus de six mois au 31 décembre 2010, le taux d'application se situe à 80 % environ.»
[...]
«Les principes de fonctionnement du comité
Le Comité de suivi de l'application des lois sera présidé par le ministre en charge des Relations avec le Parlement. De ce fait, le comité sera rattaché aux Services du Premier ministre. La vice-présidence sera assurée par le secrétaire général du Gouvernement, Serge Lasvignes.
Le comité sera par ailleurs composé :
* de membres du cabinet du ministre en charge des Relations avec le Parlement ;
de membres du Secrétariat général du Gouvernement ;
des directeurs de cabinet et des correspondants administratifs désignés dans chacun des cabinets ministériels.
Le Comité de suivi de l'application des lois devra établir un tableau de bord, texte par texte, et renforcer la vigilance des cabinets ministériels sur le traitement des décrets d'application des lois. Il se réunira trois fois par an et prendra part, au début de chaque année, à un débat organisé à l'Assemblée nationale et au Sénat qui permettra de faire le bilan de l'année parlementaire écoulée.
Par ailleurs, le comité devra présenter un premier bilan de son activité début juillet.
»...
Source: http://www.premier-ministre.gouv.fr | Source Status
Category: Tendances
03 16 2011 9:6:1
Renault entre Pieds Nickeles et affaire Dreyfus
«Trois innocents bannis sur la place publique par une direction convaincue de leur culpabilité, sur la base d'une dénonciation et de faux documents. Un cadre retraité de la DPSD (ex-sécurité militaire#, cueilli à l'aéroport comme un vulgaire escroc en fuite... Au final, des excuses publiques du patron de Renault qui se dit lui-même victime d'une tromperie.
Voire... La direction de Renault aurait-elle été victime d'un phénomène bien connu en sociologie des organisations et que l'on appelle «pensée de groupe», «effet Janis», ou «pensée moutonnière»? Ce phénomène se déclenche dans certaines conditions d'information et de prise de décision: leadership très directif, cohésion élevée du groupe, isolement #syndrome de la bulle#, absence de procédures de validation, situation globale anxiogène.
Il en découle un sentiment partagé d'invulnérabilité, la conviction d'être dans son bon droit, le rejet des informations contradictoires, l'autocensure et les pressions internes, et la diabolisation des éventuels opposants.
Les effets observés sont la pauvreté de l'information recherchée, des biais cognitifs, une définition erronée des objectifs, l'absence de prise en compte des risques potentiels liés à la décision, enfin l'absence d'alternatives logiques et cohérentes.
Dans le cas de Renault et si l'on suit cette hypothèse, l'ensemble des ingrédients étaient réunis pour conduire au désastre.»
[...]
«Que dire encore de cette vague d’espionnite qui envahit les entreprises françaises depuis cette affaire ? On voit d’ici à quel point les pratiques d’intelligence économique reposant sur un paradigme dénué de tout fondement scientifique et légal, peuvent conduire les entreprises qui s’y risquent à des situations dramatiques, voire périlleuses pour elles-mêmes. Car si ses trois cadres sont effectivement innocents, comme ils le clament avec force, Renault risque de payer un lourd tribut à une guerre bien hypothétique : décapitation d’un centre de recherche stratégique, perte de crédibilité de la direction, difficultés prévisibles sur le marché automobile chinois… Il est encore trop tôt pour mesurer l’ampleur des dégâts.
Force est de constater qu’à défaut d’une définition établie scientifiquement ou reconnue par le droit international, la guerre économique reste une théorie hasardeuse avec laquelle il vaut mieux ne pas jouer. De fait, l’intelligence économique, à l’image du dé!
veloppement durable, doit être envisagée au niveau des entreprises selon une logique de compétition économique et dans un cadre éthique parfaitement défini. Car à trop parler de guerre économique, on finit par échauffer les esprits tout en créant les conditions de la guerre elle-même. Pour paraphraser Giraudoux, la guerre économique n’aura pas lieu, mais lorsqu’elle surviendra vraiment au détour d’un pipeline de pétrole, d’une mine d’uranium ou de terres rares, elle n’opposera pas des entreprises mais des armées, et nous serons alors bien loin des tribulations de l’affaire Renault.
Il reste que les universitaires ne peuvent indéfiniment tourner le dos à ce concept qui s’impose comme un paradigme hors du champ académique, au risque d’être accusés de ne pas vouloir l’affronter. Au-delà des querelles sémantiques et idéologiques, la « guerre économique » si elle était avérée, serait pourtant une affaire trop sérieuse pour la laisser aux mains d’apprentis sorciers. De fait, bien qu’il m’ait toujours paru indispensable d’ouvrir un dialogue avec les tenants de la guerre économique, je n’ai pu que déplorer l’agressivité, la défiance et l’exclusion de ceux qui déplorent haut et fort le désintérêt des #vrais# chercheurs.
»...
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Categories: Intelligence Economique,Tendances
03 16 2011 8:47:24
Quand le CAC 40 joue les espions, OSS 117 n'est pas loin »
«L’espionnage est un vrai métier. L’intelligence économique aussi. À force de confondre les deux, Renault a versé dans la barbouzerie. Mais il n'est ni le seul, ni le premier.
Illustrations avec Laurence Parisot et Valeo. "Je trouve anormal qu'une immense entreprise comme celle-ci ait basculé dans un amateurisme et une affaire de bibi-fricotin et de barbouze de troisième division." François Baroin a donné le ton.
Mardi sur LCI, le porte-parole du gouvernement a promis que l'affaire Renault ne resterait pas « sans suite ». Le ministre du Budget avait sans doute en mémoire le virage à 180 degrés effectué lundi soir par le PDG du groupe automobile.
En quelques minutes, Carlos Ghosn reconnaissait que : les trois cadres licenciés début janvier n'avaient jamais eu le moindre compte bancaire à l'étranger comme il l'avait péremptoirement avancé sur le même plateau le groupe s'excusait et était prêt à indemniser les trois ex-salariés Renault aurait donc été victime d'une escroquerie, conduite par l'un des cadres de son service de sécurité, aujourd'hui placé en détention il avait refusé la démission de son DG opérationnel Patrick Pelata les deux hommes avaient décidé de renoncer à leur bonus annuel 2010 #soit 1,6 million d'euros pour le seul PDG, dont la rémunération annuelle s'élève au total à 8 millions# Conclusion : l'espionnage est un vrai métier.
L'intelligence économique aussi. A force de confondre les deux, Renault et ses anciens des services de renseignement #DGSE, DPSD# ont manié l'intox comme un débutant apprend le nunchaku #aie, les doigts#. A leur décharge, ils ne sont pas les premiers dans l'univers des grands groupes à s'infliger ce genre de supplice.»
[...]
«Ces deux courtes histoires de la saga des grands patrons montrent à quel point les opérations de déstabilisation sont devenues communes dans la vie des affaires. Une situation qui inspire ce commentaire laconique à Me Metzner #habitué des dossiers financiers# :
Je déteste ce milieu où l’on manque surtout d’intelligence, mais pas d’intérêts financiers.
»...
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03 16 2011 8:21:26
Cell phones are 'Stalin's dream,' says free software movement founder
«Nearly three decades into his quest to rid the world of proprietary software, Richard Stallman sees a new threat to user freedom: smartphones. "I don't have a cell phone. I won't carry a cell phone," says Stallman, founder of the free software movement and creator of the GNU operating system.
"It's Stalin's dream. Cell phones are tools of Big Brother. I'm not going to carry a tracking device that records where I go all the time, and I'm not going to carry a surveillance device that can be turned on to eavesdrop." Stallman firmly believes that only free software can save us from our technology, whether it be in cell phones, PCs, tablets or any other device.
And when he talks about "free," he's not talking about the price of the software -- he's talking about the ability to use, modify and distribute software however you wish. Stallman founded the free software movement in the early- to mid-1980s with the creation of the GNU project and the Free Software Foundation, of which he is still president.When I asked Stallman to list some of the successes of the free software movement, the first thing that came up was Android -- not Google's version of Android, but rather a third-party version of the mobile OS in which all proprietary software has been stripped out (see also: Stallman supports LibreOffice). "It just recently became possible to run some very widely used phones with free software," Stallman said.
"There's a version of Android called Replicant that can run on the HTC Dream phone without proprietary software, except in the U.S. In the U.S., as of a few weeks ago there was still a problem in some dialing library, although it worked in Europe.»...
Source: http://www.networkworld.com | Source Status
Categories: Tendances,Vulnérabilités Informationnelles
03 12 2011 6:38:17
Renault : le directeur de la securite egalement en garde a vue
«Le directeur de la protection et de la sécurité de Renault, Rémi Pagnie, a été placé en garde à vue samedi après-midi dans le cadre de l'affaire d'espionnage industriel présumé au sein de la firme automobile.
Deux enquêteurs de son service sont également en garde à vue à la Direction centrale du renseignement intérieur depuis vendredi soir. Les policiers, qui doutent de plus en plus de l'existence réelle de cet informateur anonyme censé fournir les preuves de l'implication de trois cadres du constructeur français dans la communication d'informations stratégiques à des tiers, souhaitent confronter les versions de chacun.»
[...]
«D'après nos informations, les enquêteurs le suspectent d'avoir monté de toutes pièces l'histoire de l'informateur anonyme de façon à crédibiliser l'enquête ayant abouti au licenciement des trois cadres. L'enquête va désormais se concentrer sur les comptes ouverts à Tunis et à Madrid et sur lesquels Renault aurait dû verser les sommes réclamées par cet informateur anonyme.
»...
Source: http://lci.tf1.fr | Source Status
Categories: Intelligence Economique,Crise/Analyse de Crise,Tendances
12 03 2011 9:52:5
Renault : pas plus d'informateur anonyme que de comptes a l'etranger? - France - TF1 News
«Selon nos informations, les enquêteurs en charge d'une possible affaire d'espionnage chez Renault doutent désormais de l'existence de l'informateur anonyme dont les révélations ont conduit au licenciement de trois cadres de la marque au losange.
Ces derniers n'ont officiellement pas de comptes au Liechtenstein. que deux enquêteurs du service de sécurité de Renault sont en garde à vue à la Direction centrale du renseignement intérieur depuis vendredi soir, les policiers chargés d'enquêter sur une possible affaire d'espionnage de la marque au losange doutent de plus en plus de l'existence réelle de cet informateur anonyme censé fournir les preuves de l'implication de trois cadres du constructeur français dans la communication d'informationsstratégiques à des tiers.»
[...]
«L'enquête va désormais se concentrer sur les comptes ouverts à Tunis et à Madrid et sur lesquels Renault aurait dû verser les sommes réclamées par cet informateur anonyme.
»...
Source: http://lci.tf1.fr | Source Status
Categories: Intelligence Economique,Crise/Analyse de Crise,Tendances
03 12 2011 7:44:52
Les deux enqueteurs de Renault en garde a vue a la DCRI
«Alors qu'il devait révéler à la direction de Renault qui était sa « gorge profonde » à l'origine de l'affaire d'espionnage, Dominique Gevrey a été placé en garde à vue avec son collègue Marc Tixador.
Ils étaient tous deux les agents du service de sécurité du constructeur automobile en charge de l'enquête sur les trois cadres injustement accusés d'espionnage industriel. Carlos Ghosn, le PDG de Renault, aurait selon une source proche du dossier eu accès au nom de l'informateur de Gevrey.
SIPAD'après des sources policières et judiciaires, les deux agents du service de sécurité de Renault en charge de l'enquête sur les trois cadres accusés d'espionnage par le constructeur automobile sont en garde à vue à la direction centrale du renseignement intérieur #DCRI#. Marc Tixador, ancien de la PJ de Versailles, et Dominique Gevrey, ancien de la sécurité militaire, sont aujourd'hui suspectés d' « escroquerie au renseignement ». Ce dernier a été interpellé alors qu'il était à l'aéroport de Roissy et qu'il s'apprêtait à partir à l'étranger.
Depuis le début de l'affaire, les deux hommes refusent de révéler le nom de l'informateur qui leur a assuré que trois cadres de l'entreprise avaient touché de l'argent sur des comptes bancaires en Suisse et au Liechtenstein pour espionner le programme de véhicules électriques de Renault.
Mais d'après nos informations, l'enquêteur Dominique Gevrey - aujourd'hui mis en garde à vue - avait proposé il y a trois semaines à sa direction de livrer le nom de cette fameuse source, rémunérée par le constructeur automobile 250.000 E et qui avait monté le dossier incriminant les trois cadres licenciés.
Par ailleurs, Dominique Gevrey serait le seul à connaitre le nom de cet informateur.»...
Source: http://www.francesoir.fr | Source Status
Categories: Intelligence Economique,Crise/Analyse de Crise,Tendances
03 10 2011 13:0:58
Mediapart lance son «WikiLeaks»
«Le site d'information fondé par Edwy Plenel a mis en ligne FrenchLeaks, un site qui invite les citoyens à envoyer des documents compromettants. Pour son anniversaire, Mediapart jette un nouveau pavé dans la mare en lançant FenchLeaks, un site d'accès gratuit destiné à mettre à la disposition du public les documents révélés dans le cadre des enquêtes du site #affaires Bettencourt et Karachi par exemple# et à permettre aux citoyens de transmettre des documents qui, après vérification et validation, seront à leur tour mis en ligne.
«Wikileaks, qui est partenaire du projet, voit d'un bon oeil cette initiative, a indiqué Edwy Plenel, qui a pu rencontrer le fondateur du célèbre site Julian Assange. Il y a trop de secrets qui protègent des corruptions et des situations injustifiées.»»...
Source: http://www.lefigaro.fr | Source Status
Categories: Whistle Blowing,Tendances
03 09 2011 16:41:20
[SONDAGE] 63% des Francais voient les revolutions arabes comme une chance
«L'opinion des Français apparait majoritairement bienveillante à l'égard du mouvement de révolte arabe, qui n'est considéré comme une menace que par une population minoritaire et ciblée, selon notre sondage "L'Observatoire de l'opinion LH2-Nouvelobs.com" du mardi 9 mars.
Alors que des risques de "flux migratoires incontrôlables" ont été invoqués par Nicolas Sarkozy comme une possible conséquence des soulèvements dans le monde arabe, les Français considèrent au contraire très majoritairement ces mouvements comme une chance, un progrès pour la démocratie (63%). La sympathie des Français et notamment des "intellectuels" à l'égard des révoltes du monde arabe, tout comme leur défiance vis-à-vis des réactions de la France à ces phénomènes, montre l'étendue de la distance entre les Français et la politique menée par le gouvernement sur le plan international.»
[...]
«Parmi les individus jugeant que la France a eu des réactions adaptées (32%) on trouve surtout des soutiens au gouvernement comme les 65 ans et plus (36%), les retraités (39%) qui partagent cependant cette opinion de façon minoritaire alors que les sympathisants de la droite (46%) et de l’UMP (54%) marquent un attachement plus net.
Chez les individus pointant l’inadéquation des réactions françaises au printemps arabe, on trouve plus significativement des individus au capital économique et culturel élevé ou proches de l’opposition, tous courants confondus. Cette opinion est en effet plus marquée chez les cadres (76%), les individus ayant un niveau d’études supérieur ou égal à Bac + 4 (72%) ou vivant dans des foyers aux revenus mensuels supérieurs ou égaux à 3 000€ (69%).
Alors que les jeunes, généralement plus impliqués dans les questions idéologiques, se mettent aussi en avant dans cette contestation de la politique internationale française (18-24 ans : 74%, 25-34 ans : 63%), cette position est également soutenue par les sympathisants des différents partis d’opposition, ceux du Parti socialiste (75%), d’Europe Ecologie - les Verts (69%) et du MoDem (62%).
Des résultats qui montrent un fort besoin de rapprochement idéologique entre la France et ses citoyens sur la question diplomatique.
»...
Source: http://tempsreel.nouvelobs.com | Source Status
Category: Tendances
03 09 2011 14:9:4
Associations : entre souplesse et fragilite
«Avec le retrait de l'Etat providence et la recherche d'épanouissement personnel, le monde associatif est en plein essor. Plus d'1 million d'associations offrent encore de la souplesse pour réaliser des projets, mais leurs dirigeants ne doivent pas tomber dans certains écueils ! Le monde associatif a connu un formidable essor depuis une période récente et occupe tout l'espace social pour répondre à des besoins variés tels ceux liés aux soins, au logement, au sport et aux loisirs.
Il existe plus d'un million d'associations en France employant environ 900.000 personnes et drainant plus de 25 milliards d'euros de subventions. Très hétérogène, il est composé d'associations de fait, déclarées type Loi de 1901, reconnues d'utilité publique ou agréées par certains ministères.
La loi du 1er juillet 1901, qui est le texte de référence en matière d'associations, prévoit que l'association poursuit un but non lucratif et que les règles du droit civil lui sont applicables.
Si le principe de la liberté contractuelle s'applique aux associations et à leur activité, il n'en reste pas moins que doivent être respectées les règles d'ordre public et les bonnes moeurs.
Par ailleurs, réglementation spécifique régit certaines associations en raison de leur objet particulier, ce qui est le cas des associations d'assistance et de bienfaisance, de défense des consommateurs, cultuelles ou sportives, ou de leur appartenance à certaines catégories comme pour l'association reconnue d'utilité publique.»...
Source: http://lemondedudroit.fr | Source Status
Categories: Juridique,Tendances
03 09 2011 14:3:5
Espionnage, cyber-attaque : comment se protéger ?
«Bercy a confirmé, lundi 7 mars 2011, l'information diffusée par le site Internet de Paris-Match et relayée par l'AFP selon quoi le ministère de l'Economie et des Finances a été victime d'une "attaque informatique sans précédent". De décembre 2010 à mars 2011, des "professionnels déterminés et organisés" seraient parvenus à infiltrer quelque 150 ordinateurs des services centraux pour dérober des "données sensibles" sur la présidence française du G20. Mais qui sont ces hackers ? Et pourquoi ces attaques informatiques visaient-elles des documents sur le G20 ? "Le fond des débats du G20 n'est pas toujours exprimé à travers des communiqués de presse", affirme le député UMP du Tarn, Bernard Carayon.»
[...]
«En réalité, poursuit Bernard Carayon, "une organisation terroriste comme une organisation criminelle et mafieuse, une organisation d’Etat ou quelques individus solidement formés peuvent avoir des capacités d’intrusion et de destruction du système nerveux de notre société qui sont considérables. Donc, contre cela, il faut se prémunir et réagir. Dans ce sens, la première chose à faire est de réaliser l’audit de la vulnérabilité de nos administrations publiques. Je crois qu’aujourd’hui, la preuve est apportée qu’il n’y a pas d’étanchéité et de protections suffisantes ni de formation suffisante des fonctionnaires à ces questions de sécurité. Il n’y a pas de culture de la sécurité en France, comme il n’y a pas de culture du renseignement".
»...
Source: http://www.france5.fr | Source Status
Categories: Vulnérabilités Informationnelles,Tendances
03 09 2011 13:58:23
Revelations en cascade dans l'affaire Renault
«Dans le cadre de l'affaire d'espionnage qui met à mal le constructeur français, le Canard Enchainé révèle le 9 mars que l'informateur anonyme aurait reçu 250 000 euros pour son enquête.
D'autres sources s'attardent sur l'enquête et la volonté du constructeur d'aller vite. Et la cagnotte de cet investigateur aurait du continuer de gonfler notamment avec 200 000 autres euros.
Il en réclamerait même encore 900 000 pour apporter des preuves écrites de ses accusations.»
[...]
«A la révélation du journal satirique s’ajoutent d’autres informations venues de sources proches de l’affaire. Elles rapportent les propos d’un ancien militaire devenu enquêteur privé qui dit avoir reçu pas moins de 100 000 euros qu’il devait redistribuer aux investigateurs censés travailler sur les soupçons d’espionnage. La somme devait faire l’objet de cinq versements échelonnés entre octobre et novembre 2010.
Enfin, la radio Europe 1 explique le 9 mars que les deux enquêteurs du groupe, Marc Tixador et Dominique Gevrey, ont témoigné auprès de la DCRI. Ils auraient reconnu avoir demandé davantage de temps à Renault pour mener leurs investigations. Mais leur hiérarchie aurait voulu brûler les étapes. Selon eux, le directeur des cadres, le responsable juridique et le chef de la sûreté du gropupe ont persuadé la direction d’aller trop vite. La hiérarchie aurait aussi demandé aux enquêteurs de garder pour eux certains éléments de l’enquête extérieurs à l’affaire, vraisembla!
blement au sujet du partenaire de Renault, Nissan.
»...
Source: http://www.usinenouvelle.com | Source Status
Categories: Intelligence Economique,Crise/Analyse de Crise,Tendances
03 09 2011 13:55:0
Un service de veille a t-il interet a effectuer la veille e-reputation de son entreprise?
«La gestion de la réputation numérique que j'évoquais dès février 2006 a été reçue par de nombreux acteurs pour ce qu'elle est : une nécessité. Concrètement elle passe par la mise en place d'un dispositif socio-technique intégrant des outils de veille spécifiques aux périmètres et aux modalités de surveillance variés : du tout artisanal et gratuit au tout intégré payant.
Reste cependant un point commun à ces choix possibles : le temps de traitement qu'ils nécessitent et la disponibilité qu'ils requièrent de la part des veilleurs qui en ont la charge.
En effet, l'objectif d'une veille sur la réputation numérique est de repérer les contextes de crise potentiels afin de les désamorcer au plus vite. Or, l'internaute qui met en ligne une vidéo prouvant #ou semblant prouver# la nullité des produits d'une entreprise ne le fait pas forcément durant les heures où travaillent les honnêtes gens.
En conséquence de quoi les veilleurs e-réputation subissent une pression bien supérieure aux veilleurs dits classiques qui, certes, doivent éviter de passer à côté du dernier mouvement stratégique de leurs concurrents, mais pour qui les alertes d'urgence restent une exception.
Il se trouve que l'e-réputation à la cote et que nombre d'étudiants sortant d'un cursus de veille y trouvent un emploi #ou y prolongent leur stage...#. Tant mieux #quoique#. La question qui me taraude est de savoir si les spécificités et méthodes propres à la veille e-réputation ne vont pas déteindre sur celles de la veille traditionnelle.
La notion de temps-réel inhérente à la première entraine en effet un caractère d'urgence dans le traitement qui ne doit pas être celui de la seconde. Mais un décideur peut-il voir cette nuance et comprendre que son service veille n'a pas vocation à faire de la veille e-réputation, ou seulement à la marge, ou encore en embauchant quelqu'un qui ne fera que cela ? A l'instar de la veille brevets ou juridique, la veille e-réputation est de plus en plus un métier spécialisé proche des fonctions de communication et marketing.»...
Source: http://www.outilsfroids.net | Source Status
Categories: Intelligence Economique,Tendances
03 08 2011 13:16:59
Renault : Une affaire d'espionnage a prendre avec des baguettes
«En ces premiers jours du mois de mars, les médias ont trouvé un bouc-émissaire sur lequel ils peuvent diriger sans trop de scrupules leurs sarcasmes. La direction de Renault est en effet empêtrée dans une vraie-fausse affaire d'espionnage industriel dont elle a du mal à se débarrasser.
Trois cadres dirigeants se sont vus accusés - apparemment à tort - d'avoir cédé (à des chinois ?) contre une forte rémunération des données confidentielles portant sur un projet de voiture électrique.
La presse se tient les côtes et oscille entre raillerie et indignation envers ce mauvais thriller à la française. En mars, elle a déjà oublié ce qu'elle disait deux mois auparavant... « Et si Renault s'était fait rouler », ricane ainsi en « Une » Libération du 3 mars.
« L'affaire Renault semble se dégonfler », minaude Laurence Ferrari dans son 20h de TF1. « L'affaire présumé d'espionnage au sein du groupe Renault se dégonfle chaque jour un peu plus », lui fait écho son confrère Georges Brenier sur RTL. « Espionnage : les accusations de Renault mises à mal », dénonce en « Une » à son tour Les Echos du 4 mars.
« Renault : les faux espions et le vrai corbeau », s'amuse Le Monde du même jour.»
[...]
«Mais le registre emprunté par tous ces spécialistes, dont les derniers ouvrages ou l’entreprise privée pour laquelle ils travaillent sont systématiquement cités à l’antenne, ne diffère guère de celui des journalistes. Les propos tenus dans l’émission « C’Dans l’air » par Alain Juillet, Président de l’Académie de l’Intelligence Economique (AIE) et ancien directeur du renseignement de la DGSE, sont un bon indicateur de ce qui a été distillé dans les médias en ce mois de janvier : « On ne se rend pas compte que nous sommes dans une guerre économique mondiale, une guerre concurrentielle mondiale et bien que dans cette guerre, tous les coups sont permis. Et que nous n’avons pas – il faut bien le dire ici – nous n’avons pas d’amis. Nous avons dans la compétition commerciale que des ennemis » (France 5, 12 janvier). La peur, toujours la peur et encore la peur. L’insécurité est partout et il faut se méfier de tous.
Deux mois plus tard après le traitement de « cette gravissime affai!
re », la presse a donc opéré un de ces salto arrière dont elle a le secret. Renault n’est plus victime, mais coupable ; les cadres ne sont plus coupables, mais victimes. Ne craignez pas le lumbago : les médias sont entrainés à ce genre d’exercice, quitte là encore à partir bille en tête sans beaucoup de preuves sur ce qui est désormais avancé.
»...
Source: http://www.acrimed.org | Source Status
Categories: Intelligence Economique,Tendances
03 08 2011 10:6:4
Les langues fourchues de l'intelligence economique
«Il faut de tout pour faire un monde. Frédéric Lepage, illustre plume de la liste veille, s'est-il « pacsé » intellectuellement avec Franck Bullinge ? On pourrait le déduire du son de cloche commun qui découle de leur interprétation de l'affaire Renault.
Ces deux personnages qui n'en font peut-être qu'un dans leur approche du monde n'existent que par leurs propos moralisateurs sur les écrits des uns et des autres. Mais en dehors du périmètre de leur crachoir virtuel, que veulent-ils nous faire comprendre ? Qu'il n'y a pas d'affaire Renault ? Rappelons pour principe à nos deux compères que la source de cette affaire n'est toujours pas connue et donc que personne (à part eux) ne sait pour l'instant ce qui a déclenché l'affaire Renault et pourquoi ? Certains journalistes ont réussi à cerner la raison qui a incité Renault à rendre l'affaire publique.
Un employé de Renault connait un journaliste de l'AFP et lui rapporte ce qui se passe en interne à savoir une enquête menée à l'encontre de salariés suspectés d'espionnage industriel.
Le journaliste de l'AFP s'étonne de ne pas avoir d'éléments sur le sujet et entre contact officiellement avec les représentants de l'entreprise Renault. Les questions qu'il pose sont suffisamment précises pour inciter la direction de Renault à briser la loi du silence (pratique courante des entreprises lorsqu'elles sont confrontées à ce genre d'affaire).»
[...]
«Franck Bullinge et Frédéric Lepage ont un leitmotiv en commun. La guerre économique n’existe pas. Il est grand temps, je crois, de se cotiser pour leur offrir quelques ouvrages d’universitaires de référence. La biographie de l’historien français Jean Favier sur Louis XI fait plusieurs fois référence à la guerre économique menée par Louis XI contre Charles Le Téméraire qu’il n’arrivait pas à battre militairement. David Todd dans son ouvrage sur L’identité économique de la France analyse la manière dont un agent d’influence britannique, John Bowring, a opéré en France sous la Restauration pour briser notre politique douanière à l’égard de la Grande Bretagne. On retrouve quelques années plus tard ce même John Bowring dans un épisode décisif de la guerre de l’opium, aux côtés des troupes britanniques qui combattent les troupes chinoises. L’objectif de ces combats était notamment la cession du territoire de la ville d’Hong Kong afin de stocker l’opium pour y faire commerce en !
Chine. Cas exemplaire d’un acte militaire au service d’un objectif économique. Nos deux compères pourront objecter que le XXè siècle est passé par là et que je me nourris de nostalgies passéistes. Alors que dire de la leçon de choses infligée à l’Union européenne par Vladimir Poutine dans son utilisation du gaz comme arme de pression diplomatique et d’accroissement de puissance de la Russie postsoviétique. Quant à la manière dont la Chine (seconde puissance économique mondiale) utilise l’arme économique, il est clair que pour nos deux compères, il s’agit d’un avatar supplémentaire d’un apprenti sorcier sorti des mirages du maoïsme.
»...
Source: http://www.infoguerre.fr | Source Status
Categories: Intelligence Economique,Crise/Analyse de Crise,Tendances
03 07 2011 13:43:22
After Attacks, Google Vows to Fortify Android Market
«Google will build new safeguards into Android Market, its application store for the Android mobile OS, following an attack that infected thousands of phones and forced the company to wipe the malware remotely from phones, it said late Saturday.More than 50 applications in the Android Market were found to contain a program called DroidDream, which is capable of stealing information about a mobile device and, more dangerously, downloading other malicious applications to the phone.»
[...]
«Some users may get a notification on their device that a malicious application has been removed, Cannings wrote. About a day after the vulnerabilities have been fixed, users will receive a second e-mail.
Phones running Android versions below 2.2.2 are vulnerable. The issues are fixed in the latest 2.3 version of Android, known as "Gingerbread."
DroidDream uses two exploits called "exploid" and "rageagainstthecage" to get installed on the phone, according to Lookout Mobile Security, a company that has analyzed DroidDream. The company was tipped off to the situation last week by a Reddit user going by the name of Lompolo.
Lookout posted a deeper analysis of DroidDream on its blog on Sunday, revealing more alarming details of the application. DroidDream is coded to only operate from 11 p.m. to 8 a.m., "a time when the owner of an infected device would most likely be sleeping and not notice any strange behaviors on the phone."
DroidDream gains root access to Android's Linux operating system. Google wrote that it appeared to gather a device's International Mobile Equipment Identity (IMEI) number and the SIM card's International Mobile Subscriber Identity (IMSI) number.
That information was sent to a remote service located in Fremont, California, according to Lookout.
»...
Source: http://www.pcworld.com | Source Status
Categories: Vulnérabilités Informationnelles,Tendances
03 07 2011 8:32:40
G20 : les ordinateurs de Bercy ont ete espionnes
«Une gigantesque affaire d'espionnage frappe Bercy. Selon le site de Paris-Match qui révèle l'information, le ministère de l'Economie et des Finances a été victime d'une très grosse attaque informatique.
L'opération, confirmée lundi matin par Bercy, a débuté en décembre et concerne la direction du Trésor et des documents du G20. Ce sont au total 150 ordinateurs qui ont été infiltrés par un mouchard.
Ce logiciel, installé sur les postes via un mail infecté, est capable de se propager à l'ensemble des correspondants au sein de l'administration. Depuis deux mois, 20 à 30 personnes de l'Agence nationale de la sécurité des services d'informations #ANSSI# sont mobilisées pour lutter contre cette gigantesque affaire d'espionnage.
Ce week-end, une vaste opération de maintenance a été réalisé sur 12 000 des 170 000 postes du ministère. «Ceux qui ont agi sont des professionnels déterminés et organisés.
C'est la première attaque contre l'Etat français de cette ampleur et à cette échelle, indique à Paris-Match le patron de l'ANSSI, Patrick Pailloux. Les hackers ont essayé d'attaquer d'autres ministères.
Il y a peut-être des choses que nous n'avons pas vues, mais, à ma connaissance, seul Bercy a été touché.»»...
Source: http://www.leparisien.fr | Source Status
Categories: Vulnérabilités Informationnelles,Crise/Analyse de Crise,Tendances
03 06 2011 13:22:34
Spy hoax fallout threatens to grow
«When Renault's startling allegations of corporate espionage began to surface in January, many of the French carmaker's competitors were at the Detroit auto show. story created a buzz, but many of Renault's competitors were puzzled by its claim that three senior executives leaked company secrets from its electric cars programme in exchange for payments into their foreign bank accounts.
"We know what they do on electric vehicles," says Ian Robertson, BMW's head of sales. "There isn't a lot of knowledge that's hot and confidential." In France, however, the news sparked frenzied speculation and conspiracy theories that foreign powers were trying to steal the technological knowhow of one of the country's industrial champions.
Within a day of the news breaking, Eric Besson, French industry minister, raised the spectre of "economic warfare", leaving no doubt that the government itself feared that China could be the paymaster behind the spy scandal.»
[...]
« Outside Renault, theories are now proliferating about what went wrong.
One is that someone inside the company was trying to discredit Mr Ghosn, whose hard-driving style has alienated some staff. “You just wonder if people are not trying to undermine Ghosn by leaking information that is damaging,” said one analyst who, like others, requested anonymity.
In the industry, Renault’s chief executive is himself seen as unlikely to be a casualty of the case as he would then have to step down at its Japanese partner Nissan too, calling into question the two companies’ 11-year-old alliance.
»...
Source: http://www.ft.com | Source Status
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03 06 2011 13:3:49
Renault Now Has Doubts About Espionage Accusations
«PARIS - Has the French carmaker Renault been the victim of an elaborate hoax, internal score-settling, fraud or industrial espionage? The questions went unanswered Friday, but the spying complaint filed by Renault in January, which coincided with the dismissal of three employees, has been undermined.
Patrick Pélata, chief operating officer of Renault, said that the company might have been the victim of espionage that someone inside the company was covering up, or of manipulation.
Multimedia A Twist in Renault Scandal A Twist in Renault Christine Lagarde, France's economy minister, expressed hope that the case would be resolved quickly, whatever its outcome.
Renault, for the first time, has suggested that the scandal might not be what it initially seemed. "A certain number of elements lead us to doubt," Renault's chief operating officer, Patrick Pélata, said in an interview published Thursday on the Web site of the French newspaper Le Figaro.
The comments were confirmed by the company. The scandal caused an outcry as accusations swirled about possible Chinese involvement and recriminations about lax protection of industrial secrets at French industrial groups.
The allegations focused on the carmaker's electric vehicle program.»
[...]
«The Chinese Foreign Ministry has called the accusations that it was spying “baseless and irresponsible.” French officials, including Ms. Lagarde, have consistently played down the link with China.
Mr. Pélata said that if all the doubts against the accused were lifted, the company would offer to reinstate the three former executives and “make good any injustice.”
“When the inquiry is finished, we will accept all the consequences up to the highest level of the company, that is to say up to myself,” Mr. Pélata told Le Figaro.
When the scandal initially broke, attention was focused on the battery technology of Renault and its partner, Nissan Motor. Both companies are at the forefront of the industry’s push into the technology. Renault has said that “nothing critical” was stolen from its electric program.
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Source: http://www.nytimes.com | Source Status
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03 06 2011 12:55:2
La chronologie de l'affaire d'espionnage chez Renault
«Voici, en quelques dates, la chronologie de l'affaire d'espionnage chez Renault, qui s'avèrerait n'être qu'une histoire de manipulation. 3 janvier: Renault informe Michel Balthazard, Bertrand Rochette et Matthieu Tenenbaum des soupçons qui pèsent sur eux.
4 janvier: La direction de Renault annonce la mise à pied à titre conservatoire de trois hauts cadres. Bertrand Rochette se rend en Suisse avec des responsables de la sécurité de Renault.
5 janvier: Des sources confient que les informations que les trois hauts cadres de Renault auraient diffusées à l'extérieur de l'entreprise concerneraient la voiture électrique.
6 janvier: Renault annonce qu'il va porter plainte. Le gouvernement assimile l'événement à une guerre économique. 7 janvier: La DCRI indique ne pas avoir été officiellement saisie à ce jour de l'affaire d'espionnage.
Le ministre chargé de l'Industrie Eric Besson prévient que l'Etat ne portera pas plainte avec Renault. 8 janvier: Eric Besson refuse de confirmer la piste chinoise. Le délégué interministériel à l'intelligence économique, Olivier Buquen, chiffre le nombre de cas d'espionnage industriel en France à plusieurs milliers depuis cinq ans.
9 janvier: Patrick Pélata indique que l'enquête interne a conclu que Renault se trouvait "face à un système organisé de collecte d'informations économiques, technologiques et stratégiques pour servir des intérêts situés à l'étranger". "Il s'agit en l'espèce d'un travail de professionnels.
Renault est victime d'une filière organisée internationale", ajoute le directeur général délégué du constructeur. Nissan dit avoir confiance en son partenaire Renault pour résoudre l'affaire d'espionnage à laquelle il fait face.»...
Source: http://www.challenges.fr | Source Status
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03 06 2011 12:49:41
Renault : l'accusateur arrose
«Un mot d'abord est revenu dans tous les médias "officines". Dans cette affaire, il semblerait qu'une agence dite d'intelligence économique, engagée par le constructeur automobile et travaillant sur foi d'une négociation anonyme ait monté un dossier hâtif et mal fichu, accusé à la légère trois cadres, et, ce qui est peut-être le pire du point de vue, sinon de la justice, du moins de la lutte contre l'espionnage, empêché les services officiels, en l'occurrence, la DCRi de faire leur travail.
Certains poussent même l'accusation plus loin : ladite officine aurait employé des méthodes illégales et son action participerait d'une petite guéguerre politique entre membres des services de renseignement actuels ou anciens, sarkozystes ou chiraquiens... Bien entendu, de même qu'il aurait fallu respecter pleinement la présomption d'innocence des trois cadres, il serait malvenu d'accuser cette société tant que sa responsabilité ne sera pas démontrée.»
[...]
«S'agit-il d'une simple erreur, d'une manipulation interne pour faire tomber quelqu'un ou d'une diabolique manipulation destinée à affaiblir une grande entreprise française et à décrédiibiliser toute forme de lutte contre l'espionnage industriel ou toute référence au patriotisme économique ? Pataquès des chaussettes à clou, lutte des cadres à Billancourt, ou affaire Clearstream de l'industrie ?
Nous n'en savons fichtre rien. Mais dans les trois cas, il vaut mieux faire les choses légalement et ne parler qu'à coup sûr.
Autre leçon de l'affaire en matière de communication de crise, et lorsque le "fort" (en l'occurrence Renault) s'en prend au faible (en l'occurrence ses trois cadres) il a d'autant plus intérêt à avoir des munitions. Montée très vite, l'affaire qui réactivait de vieux stéréotypes (l'espion chinois voleur d'inventions françaises). Mais très vite aussi la direction a été surprise par la combativité des ses cadres bien défendus (et pour cause, s'ils sont innocents !) et a pratiqué la fuite en avant. Des mots comme "nous n'avons pas de preuves, mais nous avons des certitudes" de Carlos Ghosn seront cités comme contre-exemples pendant des années dans les cours de communication de crise (en tout cas dans les nôtres). Se défausser sur des boucs émissaires et négliger la présomption d'innocence : voilà deux des pires fautes que l'on puisse commettre en ce domaine. La victime qui représentait notre orgueil national est devenue le persécuteur. Au moment où nous écrivons, nous ne savons!
pas encore quel sera le fusible qui paiera dans cette affaire, mais le coût en termes d'image est encore mal mesuré.
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Source: http://www.huyghe.fr | Source Status
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03 04 2011 16:22:48
e-Reputation : 44% des internautes francais vigilants avec leurs donnees privees
«Les internautes français sont prudents. Avec le succès des réseaux sociaux - Facebook compte 20 millions de comptes en France -, le contrôle de l'identité numérique représente une priorité pour 44% d'entre eux, qui évitent de publier des informations privées sur le web ou en limitent l'accès.»...
Source: http://www.zdnet.fr | Source Status
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03 04 2011 16:20:58
L'Autorite se felicite de l'accord d'itinerance nationale signe entre Free Mobile et France Telecom
«Conformément aux dispositions figurant dans les autorisations des opérateurs mobiles, et afin de ne pas être handicapé par rapport aux autres opérateurs lors de l'ouverture commerciale de son réseau, Free Mobile a droit à une itinérance nationale sur le réseau mobile 2G d'un opérateur existant, pour compléter son réseau 3G en propre, dès qu'il a atteint 25% de couverture de la population.
L'Autorité se félicite de l'accord annoncé ce matin par France Télécom et Free portant sur la signature de cet accord d'itinérance 2G, étendu à l'itinérance 3G. Cet accord permettra d'impulser une nouvelle dynamique au marché mobile en France, qui dispose encore d'un important potentiel de croissance.
Les nouvelles offres devraient en effet être favorables aux consommateurs, tout en préservant la capacité des opérateurs à se développer, à investir et à innover compte-tenu de leur bonne situation financière, confirmée par les résultats annoncés ces derniers jours.»...
Source: http://www.arcep.fr | Source Status
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03 04 2011 16:5:38
Espionnage : les doutes de la direction de Renault
«Deux mois après la mise à pied, puis le licenciement de trois cadres supérieurs soupçonnés d'espionnage industriel, le n°2 de Renault sort de son silence dans un entretien exclusif au Figaro.
LE FIGARO.
• L'affaire pourrait arriver prochainement à son terme, quelle en a été la genèse ? Patrick PELATA.
• Comme vous le savez, nous avons reçu une lettre de dénonciation en aout dernier adressée à quatre personnes et qui m'a été ensuite transmise parce qu'elle concernait un des membres du comité de direction.
A l'issue d'une enquête de trois mois, trois comptes ont été trouvés. Un premier ouvert en mars 2009, en Suisse, avec de l'argent provenant d'un cabinet d'audit chypriote. Un deuxième ouvert en février 2010, au Liechtenstein, alimenté par un cabinet du même pays.
Ce compte en alimentait tous les mois un troisième, en Suisse, via une société suisse. Une dizaine de personnes ont été impliquées en interne dans le suivi de cette affaire.
Devant les recoupements réalisés, nous avons pris la décision d'arrêter l'enquête fin décembre.»
[...]
«Qu'en est-il de l'enquête aujourd'hui ?
Un certain nombre d'éléments nous amènent à douter.
Qu'en concluez-vous ?
Deux hypothèses. Soit nous sommes face à une affaire d'espionnage et un cadre de la direction de la sécurité protège sa source envers et contre tout. Soit Renault est victime d'une manipulation, dont on ignore la nature mais qui pourrait prendre la forme d'une escroquerie. Dans cette hypothèse, si tous les doutes sont levés, nous proposerons la réintégration des trois cadres et, dans tous les cas, Renault sera très attentif à réparer toute injustice. Dans les deux hypothèses, l'entreprise est victime. Si c'est une manipulation, elle est importante au regard de la complexité des schémas mis au jour qui nécessite une bonne connaissance du fonctionnement interne de notre société…
Est ce que votre enquête interne a été faite de manière légale ?
Oui, du point de vue de la législation française. Faire appel à une officine est une pratique assez courante dans ce genre d'affaires et Renault n'est pas seule à le faire.
»...
Source: http://www.lefigaro.fr | Source Status
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03 04 2011 15:43:35
Affaire Renault ou la guerre economique n'aura pas lieu
«Issue principalement du transfert des méthodes de renseignement vers les entreprises, l'intelligence économique est depuis ses débuts dominée par un courant de pensée, celui de la guerre économique.
La guerre économique, qui fut d'abord une métaphore chez François Mitterrand, est devenue une sorte de paradigme à la française sur lequel repose la plupart des discours et des pratiques.
Enonçant la guerre comme un prolongement de la politique des états, les tenants de la guerre économique associent systématiquement les intérêts nationaux et la concurrence exacerbée que se livrent les entreprises.
Il y aurait ainsi une collusion entre les états et les entreprises qui défendraient ensemble l'intérêt national. On le pressent aisément, cette théorie ne tient pas la route à l'heure de la mondialisation.
Or, cette convergence entre géopolitique et stratégie d'entreprises, bien que non formellement établie dans les faits, n'est pas sans conséquences. Elle creuse le lit de pratiques non conventionnelles, pour ne pas dire illégales, qui seraient justifiées par un état de légitime défense nourrie de patriotisme économique.
Cette vision de la guerre économique renvoie de fait à une dialectique de l'attaque et de la défense, de l'agresseur et de l'agressé, de la légitimité et de la trahison, de la fin et des moyens.
Si vis pacem parabellum. Dès lors tous les coups sont permis, et la meilleure défense étant l'attaque, ces pratiques essentiellement offensives font de la France l'un des pays les plus agressifs en matière d'intelligence économique et d'espionnage industriel.
Dès lors la Chine peut être soupçonnée d'espionnage au moment même où des agents secrets français se font prendre dans la chambre d'hôtel d'un patron chinois... Dès lors, des agents de recherche privés, pour la plupart issus des services secrets, se livrent, à la demande de responsables d'entreprises, à des pratiques habituellement réservées aux services secrets.
L'intelligence économique devient un monde interlope où certains acteurs, influencés par la rhétorique guerrière qui gagne jusqu'à nos ministres, semblent ne plus distinguer ce qui relève des intérêts privés et de la raison d'Etat.
Or, le principal risque de ce courant de pensée, c'est d'avoir une vision biaisée de la réalité entrainant des décisions aux conséquences difficilement mesurables.»...
Source: http://cerad.canalblog.com | Source Status
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03 04 2011 15:38:27
La CNIL publie son avis sur le decret relatif a la conservation d'informations par les hebergeurs et les Fournisseurs d'Acces Internet
«Le décret n° 2011-219 du 25 février 2011 relatif à la conservation et à la communication des données permettant d'identifier toute personne ayant contribué à la création d'un contenu mis en ligne a été publié hier au Journal Officiel sans l'avis de la CNIL rendu le 20 décembre 2007. Cet avis a été rendu sur le fondement de l'article 11-4°a) de la loi informatique et libertés.
Dans ce cas, l'avis de la CNIL n'est pas systématiquement publié. Notre Commission a décidé de publier cet avis sur son site. Délibération n°2007-391 du 20 décembre 2007 portant avis sur le projet de décret pris pour l'application de l'article 6 de la loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, et relatif à la conservation des données de nature à permettre l'identification de toute personne physique ou morale ayant contribué à la création d'un contenu mis en ligne»...
Source: http://www.cnil.fr | Source Status
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03 04 2011 11:42:21
Affaire Renault: Geos debarque Michel Luc
«Le 1er février, le groupe Geos, spécialiste français de la sécurité des entreprises, a annoncé la démission d'un de ses collaborateurs en lien avec l'affaire d'espionnage qui agite Renault.
Ce salarié, Michel Luc, est un ancien militaire de l'armée de terre travaillant depuis mai 2007 pour le groupe Geos comme directeur des opérations en Algérie où il était chargé d'organiser la sécurité d'entreprises travaillant dans l'énergie ou les transports sur le territoire algérien pour le compte de Geos.
Selon Geos, il aurait été présent en Algérie depuis 1994 Selon le communiqué de Geos, Michel Luc aurait été contacté par Renault au début de l'été dernier afin d'enquêter pour le constructeur en marge de son travail.
Il aurait ensuite « pris l'initiative, à titre personnel et sans en référer à sa hiérarchie, de servir d'intermédiaire entre ses contacts chez Renault et un tiers investigateur ».»...
Source: http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr | Source Status
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03 04 2011 9:19:57
chat: Chez Renault, ''on devrait assister à une série de démissions''
«Stéphane Lauer, chef du service Economie du "Monde" et auteur de "Renault, une révolution française" (JC Lattès, 2005), l'affaire d'espionnage supposé chez Renault fragilise Carlos Ghosn, président du groupe, etnombre de ses collaborateurs.
Hector : Comment se fait-il que les dirigeants de Renault gèrent aussi mal la communication d'une affaire qu'ils ont fait sortir eux-mêmes ? Stéphane Lauer : On ne peut pas dire que les dirigeants de Renault ont fait sortir l'affaire eux-mêmes, dans la mesure où ils ont été pris au dépourvu.
Le 3 janvier, une fuite auprès de l'AFP les a pris de court, fuite qui annonçait que trois cadres dirigeants étaient mis à pied. A partir de là, la direction de Renault, qui croyait contrôler la situation, n'a plus maitrisé grand-chose au niveau de la communication.
Ensuite, effectivement, on peut se poser des questions sur la façon dont la communication a été gérée dans les semaines qui ont suivi. Ils ont commencé en tenant à l'écart le ministre de l'industrie, Eric Besson, qui pourtant visitait le lendemain le Technocentre à Guyancourt.»
[...]
« KiKiTiTi : Cette affaire ne risque-t-elle pas de ternir la crédibilité de Renault vis-à-vis de son profitable partenaire Nissan et sur le marché chinois, où Renault est encore absent ?
Les Japonais de Nissan sont très attentifs à cette affaire et ne la prennent certainement pas à la légère. L'issue sera regardée à la loupe. Mais au-delà, cela pose effectivement la question de la responsabilité de Carlos Ghosn.
L'enjeu pour Renault, dans le but de sauvegarder les bonnes relations avec Nissan, va être de protéger Carlos Ghosn en termes de responsabilité dans cette affaire d'espionnage. Car aujourd'hui, le PDG est le véritable ciment de l'alliance. Si jamais il était fragilisé d'une façon ou d'une autre, le rapprochement entre les deux groupes pourrait changer de nature.
Quant à la Chine, effectivement, Renault n'y est pas présent industriellement. En revanche, Nissan vend près de 1 million de voitures aujourd'hui en Chine, c'est donc un très gros marché, et l'attitude des Chinois dépendra de la façon dont on arrivera à sanctuariser le rôle de Carlos Ghosn en termes de responsabilité dans cette affaire.
Si jamais sa responsabilité directe était démontrée, il est évident que cela pourrait avoir un impact sur le marché chinois, puisqu'il faut se souvenir que dans le dossier de l'enquête menée en interne par Renault, plusieurs sociétés d'Etat chinoises étaient pointées du doigt comme commanditaires de l'espionnage.
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Source: http://www.lemonde.fr | Source Status
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03 03 2011 12:7:44
Renault aurait ete victime d'une manipulation
«Les policiers n'ont notamment pas retrouvé de comptes en Suisse ou au Liechtenstein ayant appartenu aux cadres licenciés. L'avocat du groupe estime que pour le moment, aucun renseignement ne contredit la thèse de l'espionnage.
La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) indique jeudi matin n'avoir trouvé pour l'instant «aucune trace d'espionnage» dans l'affaire Renault. Principaux éléments de l'enquête, les «comptes en Suisse» imputés aux cadres mis à pied n'ont pas été retrouvés par les enquêteurs.
Une source proche de l'enquête évoque même la possibilité que Renault ait reçu de faux numéros de comptes. De même, l'enquête menée par les autorités du Liechtenstein sur des comptes présumés n'a rien donné. La thèse de l'espionnage s'affaiblit.
Jeudi matin, Libération affirme que le numéro 2 du groupe, Patrick Pelata, aurait indiqué à l'occasion d'un entretien lundi à Matignon que Renault «envisageait désormais avoir été victime d'une manipulation». Un porte-parole a en outre précisé que «si on #Renault, NDLR# a été victime d'autre chose que d'une tentative d'espionnage, effectivement ça peut être une manipulation». Pourtant, l'avocat de la marque au losange, Me Jean Reinhart, sur Europe 1 ce matin avait démenti «absolument ce terme de manipulation».»
[...]
«Renault a connu une affaire similaire
De sources concordantes, les enquêteurs de la Direction centrale du renseignement intérieure (DCRI), saisis par le parquet de Paris, entendent ce jeudi un ex-cadre du groupe licencié en 2009 dans des conditions similaires, Philippe Clogenson. L'ex-directeur marketing indique dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France qu'il a été accusé «d'avoir touché, via des sociétés écrans, de l'argent versé sur des comptes à l'étranger de la part de prestataires de Renault». Il estime avoir été injustement accusé de corruption.
«Il m'a aussi été dit qu'il existait des preuves formelles et que ces accusations avaient été étayées par la direction sécurité du groupe», a-t-il précisé. Philippe Clogenson a décidé, à l'instar des trois cadres récemment licenciés, de déposer plainte pour «dénonciation calomnieuse». Reste à voir si le témoignage de Philippe Clogenson permettra au contre-espionnage français de faire avancer l'enquête.
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Source: http://www.lefigaro.fr | Source Status
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03 01 2011 21:43:23
4 verites sur l'emploi en Intelligence Economique
«Dans notre pays, si nous avons la chance de disposer de millions d'experts en pédagogie et insertion professionnelle, leurs solutions se résument souvent à une seule qui a le mérite de la simplicité : mieux former les futurs professionnels en s'adaptant aux besoins des entreprises et, dans le cas de l'emploi en intelligence économique (IE), réduire la formation initiale au profit de la formation continue.
Avec un bouc émissaire idéal : les formations universitaires. Alors, fort de 18 ans d'expérience dans l'IE comme consultant puis directeur de formation, permettez-moi de rappeler ici quatre vérités.
L'intelligence économique est une innovation qui est en rupture avec une culture classique française du management qui sous-estime la gestion de l'information #« la doc » !# et des connaissances.
Quelques entreprises l'ont compris mais dans beaucoup de cas, il va falloir se battre et convaincre par une logique de l'offre. Les entreprises ont des besoins croissants en IE. Depuis la naissance de l'IE en France, nous n'avons jamais vu autant de propositions de stages dans ce domaine, souvent des missions de très haut niveau.
Et les confier à de futurs diplômés ne pose aucun problème ! Toute la question est alors de transformer ces besoins en emplois. Les métiers de l'IE ne sont pas suffisamment #re#connus.
Certains responsables pensent que gérer l'information est une tâche simple et normale et que faire de la veille est une question de paramétrage d'outils. Et puis surtout, il y a cette peur d'une mise à mal du pouvoir acquis grâce à la rétention d'information.
Les jeunes générations ont beaucoup à apprendre mais surtout à apporter. Il y a quelques années, une grande entreprise française, par ailleurs incapable de vendre ses joujoux technologiques en dehors de l'hexagone, expliquait qu'elle ne recruterait pas de jeunes diplômés en IE car ils ne connaissaient pas suffisamment l'entreprise de l'intérieur.
Quelle honte ! Les jeunes générations peuvent apporter des connaissances théoriques et pratiques que n'ont pas leurs ainés ainsi qu'un regard propice à l'innovation. D'autant que la question n'est pas de privilégier un type d'expérience sur un autre mais bien de conjuguer les talents, les âges et les origines.
L'ignorer, c'est faire injure à l'intelligence collective et hypothéquer durablement l'avenir de notre pays.»...
Source: http://beta.archimag.com | Source Status
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