02 26 2017 21:36:18
Trump, Putin, and the New Cold War - The New Yorker
«1. Soft Targets On April 12, 1982, Yuri Andropov, the chairman of the K.G.B., ordered foreign-intelligence operatives to carry out "active measures"...”aktivniye meropriyatiya...”against the reëlection campaign of President Ronald Reagan.
Unlike classic espionage, which involves the collection of foreign secrets, active measures aim at influencing events...”at undermining a rival power with forgeries, front groups, and countless other techniques honed during the Cold War.
The Soviet leadership considered Reagan an implacable militarist. According to extensive notes made by Vasili Mitrokhin, a high-ranking K.G.B. officer and archivist who later defected to Great Britain, Soviet intelligence tried to infiltrate the headquarters of the Republican and Democratic National Committees, popularize the slogan "Reagan Means War!," and discredit the President as a corrupt servant of the military-industrial complex.
The effort had no evident effect. Reagan won forty-nine of fifty states.»...
Source: http://www.newyorker.com | Source Status
Category: Tendances
02 26 2017 12:9:50
Diffamation n'est pas denigrement, et vice versa ? (la suite). Par Laurent Feldman, Avocat.
«Les derniers développement de la jurisprudence en matière de E-réputation sur internet laissent à penser que les tribunaux se sensibilisent à la E-réputation des entreprises et particulièrement s'agissant des acteurs du E-commerce.»...
Source: http://www.village-justice.com | Source Status
Categories: Juridique,Tendances
02 24 2017 18:1:26
Un bug de Cloudflare expose des donnees aux yeux de tous
«Cloudflare est un service de proxy inverse qui permet principalement de lutter contre les attaques de DOS et de DDOS en répartissant le trafic entrant via de nombreux points de présence.
Plus de 5,5 millions de sites Web sont clients de ce service. La société avertit ses clients qu'un bug désormais patché a pu permettre de laisser filer hors du périmètre de l'entreprise toute une série de données sensibles : mots de passe, cookies ou encore token d'authentification rapporte Ars Technica.
Et il semble qu'une combinaison de facteurs ait rendue ce bug particulièrement dangereux. D'une part, la fuite a pu être active depuis le 22 septembre, près de cinq mois avant sa découverte, bien que la plus grande période d'impact ait été du 13 au 18 février.
Mémorisation en cache sur les moteurs de recherche Ensuite, certaines données sensibles publiées dans la nature ont été mémorisées en cache par Google et d'autres moteurs de recherche.
Résultat : pendant la période d'activité du bug les pirates pouvaient accéder aux données en temps réel en effectuant des requêtes Web sur les sites touchés et en accédant ultérieurement aux données par des requêtes sur les moteurs de recherche.
"Le bug était important parce que (les données publiées) pouvaient contenir des informations privées et parce qu'elles avaient été mises en cache par les moteurs de recherche" a déclaré John Graham-Cumming, un des responsables de Cloudflare.»...
Source: http://www.zdnet.fr | Source Status
Categories: Vulnérabilités Informationnelles,Tendances
02 24 2017 15:9:55
Justice predictive, l'augure des procedures
«Pronostiquer les décisions de justice grâce à des algorithmes brassant les jurisprudences, c'est l'idée de plusieurs start-up, qui misent sur l'ouverture des données au public.
La perspective fascine autant qu'elle inquiète. Justice prédictive, l'augure des procédures Ils ont fait ce rêve étrange et inquiétant de lendemains sans incertitude ni aléa, d'un monde judiciaire transparent et sans risque.
«Prédire» et «quantifier» sont leurs nouveaux horizons. Plusieurs start-up se lancent sur le marché du «big data», proposant aux professionnels du droit d'évaluer leurs chances de succès dans un litige, de dégoter les arguments les plus pertinents ou de prévoir le montant d'éventuelles indemnités.»...
Source: http://www.liberation.fr | Source Status
Categories: Tendances,Juridique
02 24 2017 11:20:36
Cybercrime : « Le depot de plainte systematique n'est pas forcement interessant »
«Pour lutter contre les actes criminels sur Internet, les autorités disposent de plusieurs structures reparties selon les services. Au sein de la gendarmerie, c'est le Centre de Lutte contre les Cybercriminalités numériques (C3N) qui se charge de ces affaires.
Placé sous l'autorité du Colonel Nicolas Duvinage, le centre se charge de trois missions principales : l'investigation judiciaire sur des faits illégaux constatés sur le réseau, le renseignement criminel afin de suivre les pratiques des cybercriminels, et enfin l'animation du réseau Cybergend, qui regroupe les 2000 enquêteurs spécialisés en poste sur tout le territoire.
Le cybercrime, difficile à identifier Le C3N n'est pas un couteau suisse chargé de l'ensemble des infractions commises en ligne, mais se charge uniquement des crimes « cyber ». Qu'est-ce qu'un crime cyber ? « Deux grandes familles de critères sont prises en compte ici : d'une part le lieu de commission des faits, si ceux-ci ont eu lieu dans le cyberespace, et enfin la question du mode opératoire » Pour ratisser large, le C3N a ainsi mis en place des outils d'analyse qui permettent de faire automatiquement remonter au C3N les plaintes qui répondent à ces critères.
« Il y a deux ans, on se contentait de ce que les agents venaient nous remonter volontairement. Mais le fait est, nous ne sommes pas très connus et ça ne donnait pas grand-chose.
Donc on s'est débrouillés pour que cette remontée se fasse de manière automatique. Nous sommes passés de 100 remontées mensuelles volontaires à 3000 par mois en l'espace de deux ans » explique ainsi le Colonel Duvinage.
Des données qui permettent notamment de constituer un panorama de la cybercriminalité française.»
[...]
«Est-ce un problème pour le C3N ? Pas forcement, pour le Colonel : « Cela va peut être vous surprendre, mais je suis le premier à le dire : le dépôt de plainte systématique n'est pas intéressant. Je crois d'ailleurs que les chefs d'entreprise ne veulent plus entendre ce discours. On peut tout à fait signaler des faits à la police ou à la gendarmerie. Passer un coup de fil ou nous envoyer un mail pour signaler tel ou tel fait sans forcement déposer plainte, c'est possible. »
Pour cela, le C3N dispose d’ailleurs d’une adresse e-mail dédiée, cyber@gendarmerie.interieur.gouv.fr. Et comme l’explique le Colonel Duvinage, ces signalements peuvent in fine donner lieu à une enquête. « Nous n’avons d’ailleurs pas forcement besoin d'une plainte pour ouvrir une enquête judiciaire, un simple signalement peut suffire. On peut également collecter progressivement des signalements de plusieurs entreprises et lorsque l’on constate un véritable phénomène, avec des scénarios similaires signalés par plusieurs entreprises différentes, on peut décider d'ouvrir une enquête. »
»...
Source: http://www.zdnet.fr | Source Status
Category: Tendances
02 22 2017 13:5:29
Qui veut la peau des lanceurs d'alerte ?
«Asphyxiés par les procès, chamboulés dans leur quotidien, inquiets pour leur avenir... Dans une société où le culte de la hiérarchie est davantage ancré que celui de l'intérêt général, les lanceurs d'alerte mènent le combat d'une vie, la leur.
Un combat dont les pouvoirs publics peinent encore à définir les contours, et l'indispensable protection juridique qui devrait l'accompagner. Multinationales ou institutions reconnues, les Goliath qu'affrontent ces nouveaux David ont l'argent et les réseaux pour étouffer toute affaire gênante les concernant.
Autant d'armes dont sont dépourvus celles et ceux qui, un jour, osent rompre le rang. « Des lanceurs d'alerte que je connais, aucun n'est sorti indemne, constate le magistrat Eric Alt, vice-président de l'association Anticor.»
[...]
«Du temps d'Antigone, les porteurs de mauvaises nouvelles avaient du mal à se faire entendre. A l'heure d'Internet, leur audience est démultipliée. Mais la violence - bien réelle ou symbolique - qu'exercent à leur égard les puissants visés par leurs révélations continue de faire froid dans le dos. Car il y a mille manières de « tuer le messager ». Menacée dans son intégrité physique par ceux dont elles avaient dénoncé les magouilles comptables et les fausses factures, cette fonctionnaire, qui n'hésitait pas il y a quelques années à raconter son combat à visage découvert, confie aujourd'hui à Marianne : « Je ne veux plus qu'on parle de moi. Il va bientôt falloir que je cherche un nouveau travail, et, croyez-moi, cette affaire me dessert. Quand je vois ce que sont devenus les autres lanceurs d'alerte, dépressifs, suicidaires, condamnés au chômage, je me dis que le mieux est de raccrocher les gants et de faire profil bas. C'est une honte pour notre pays, mais là, en ce qui me concerne, c'est "opération survie". »
»...
Source: http://www.marianne.net | Source Status
Categories: Whistle Blowing,Crise/Analyse de Crise,Tendances
02 14 2017 11:20:2
Scandale Depakine - Marine Martin : une maman contre un labo
«Alors que le danger était connu des médecins, de très nombreuses femmes enceintes épileptiques ont pris de la Dépakine pour se soigner...¦et des milliers d'enfants ont développé des troubles autistiques et physiques.
Touchée elle aussi par ce nouveau scandale sanitaire, Marine Martin a décidé de dénoncer et de nous raconter. Un combat qui finit par payer. Grâce à l'Apesac, l'association créée en 2011 pour défendre les victimes de la Dépakine, Marine Martin a obtenu la création d'un fonds d'indemnisation spécifique en 2016. Les femmes épileptiques sont également mieux informées sur les risques d'avoir un enfant présentant des troubles autistiques lorsqu'elles ont pris de la Dépakine pendant leur grossesse.
Fin 2016, l'association a enfin déposé une action de groupe contre un grand laboratoire pharmaceutique, une première en France. L'objectif étant d'établir la responsabilité du laboratoire dans les malformations et les troubles du développement des enfants dont les mères avaient reçu un traitement à base de valproate de sodium (Dépakine, Dépakote ou Dépamide) pendant leur grossesse.
Retour sur le parcours d'une lanceuse d'alerte ordinaire.»
[...]
«Vous vous définissez comme une lanceuse d’alerte de la Dépakine ?
Oui, car sans mon engagement on n’en serait pas là !
Les qualités pour être lanceur d’alerte ?
Il faut être organisé, avoir de la méthode, pour ne pas partir dans tous les sens, et une bonne connaissance du système de santé.
Vous connaissiez les risques pour les femmes enceintes ?
Je savais que l’épilepsie comportait des risques pour ma grossesse, mais le lien avec la Dépakine s’est fait beaucoup plus tard.
Comment s’est posée la question du handicap ?
À la naissance, mon fils avait une malformation du canal urinaire qui pouvait s’opérer. Au fur et à mesure de son développement, des anomalies se sont révélées. Il ne s’est pas mis à marcher et à deux ans et demi, il ne parlait toujours pas. Nous avons fini par diagnostiquer des troubles du langage et des troubles de la relation.
Une façon de dire qu’il était autiste. Ça a été un choc ?
Oui, ça a été un nouveau coup dur. J’ai fait des nuits blanches. Tout bascule. On prend conscience que son enfant est handicapé, et qu’il va falloir envisager des séances de rééducation, un suivi régulier chez le pédopsychiatre, prendre contact avec la MDPH…
En même temps, savoir est aussi un soulagement ?
Un peu sur le moment. Mais le diagnostic n’explique pas pourquoi il a développé ces pathologies. Et j’avais le sentiment qu’on me décourageait de comprendre le pourquoi du comment.
Comment avez-vous fait le lien avec la Dépakine ?
Mon fils avait à la fois des troubles autistiques, des troubles du langage, des troubles psychomoteurs et des malformations. Je me suis demandé s’il y avait des médicaments dangereux pour les femmes enceintes. J’ai fait des recherches sur Internet. La Dépakine était citée dans plusieurs études comme l’un des plus dangereux. Les pathologies possibles collaient avec celles de mon fils.
Comment avez-vous réagi ?
Je suis tombée des nues. On m’avait menti pendant des années. Les risques étaient connus, mais les laboratoires ont caché ces informations.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager ?
Après un cauchemar, le 31 décembre 2010. Je voyais un viol et je n’intervenais pas. J’ai pris conscience qu’il fallait que je bouge pour les autres mamans. Il y avait non-assistance à personnes en danger. Des centaines de femmes enceintes continuaient à prendre de la Dépakine !
Après, les choses se sont accélérées…
Oui. J’ai commencé à contacter d’autres familles, dont une mère de Tours qui avait déjà porté plainte en 2008 et perdu son procès. J’ai pris conscience qu’il fallait agir à plusieurs pour gagner. En 2010-2011, avec le scandale du Médiator, Irène Frachon, également mère de famille, m’a démontré qu’on pouvait s’attaquer à un gros laboratoire. Dans le même temps, nous avons créé une association de défense des victimes. Grâce à des articles dans la presse locale, d’autres familles nous ont contacté. Nous avons réuni de nombreux dossiers médicaux. Et les premières plaintes ont déposées contre le laboratoire.
Ce combat n’était pas gagné d’avance…
Du tout. Au début on m’a ignorée. Le plus difficile est de se faire entendre au niveau de l’État. On a l’impression qu’il protège les laboratoires, alors que nous faisons le travail de pharmacovigilance qui est de sa responsabilité ! Il faut y croire, et ne pas avoir peur. Les choses ont bougé lorsque la presse nationale s’est emparée de l’affaire.
Vous avez remporté plusieurs batailles. Le combat continue ?
Plus que jamais. On se bat par exemple pour imposer un logo « interdit aux femmes enceintes » sur les boites de médicaments, comme pour l’alcool. Mais il faut pour cela changer la loi et donc continuer le lobbying auprès des parlementaires et du gouvernement. Il est très important aussi de réévaluer les autres médicaments. Aujourd’hui, je suis fière du chemin parcouru. Des enfants sont sauvés. Des mamans ne prennent plus le médicament. Le fonds d’indemnisation des victimes va permettre d’aider et de soulager les familles.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Marine Martin dans le magazine Déclic 176 de mars-avril 2017.
Julius Suzat
»...
Source: http://www.magazine-declic.com | Source Status
Categories: Whistle Blowing,Tendances
02 13 2017 7:29:31
Le decret sur la transparence de la pub en ligne enfin publie, Medias
«Les annonceurs français ont eu gain de cause. Samedi a été publié au Journal Officiel, le décret n°2017-159 daté du 9 février 2017 relatif aux prestations de publicité digitale.
Cela faisait des mois que les grandes entreprises réclamaient par l'intermédiaire de l'UDA (Union des Annonceurs), la publication de ce décret. Il visait à étendre à la publicité en ligne, comme le prévoyait la loi Macron promulguée en aout 2015, les grands principes de transparence de la loi Sapin du 29 janvier 1993 sur les transactions publicitaires opérées sur les médias traditionnels (télévision, presse, radio, communication extérieure). Jusqu'ici la publicité sur Internet n'était soumise à aucune réglementation.
Annoncée alors pour la rentrée 2016, reportée pour la fin de l'année, la publication de ce décret semblait, pour la plupart des acteurs de la profession, bel et bien enterrée.»
[...]
«Une régulation exigée depuis longtemps
Le voilà finalement adopté et publié sur les tous derniers mètres du mandat présidentiel, et censé entrer en vigueur le 1er janvier 2018. Avec un article 2 précisant alors que « s'agissant des prestations de publicité digitale (...), le compte-rendu par le vendeur d'espace publicitaire à l'annonceur précise la date et les emplacements de diffusion des annonces, le prix global de la campagne ainsi que le prix unitaire des espaces publicitaires facturés ». Quant à l'article 3, il vise à tordre le cou à l'épineux problème de la fraude au clic publicitaire. Certaines études récentes(voir « Les Echos » du 29 août 2016) estimaient que la moitié du trafic sur Internet serait généré par des robots et qu'au moins la moitié des publicités ne seraient pas réellement vues par des humains mais mais gonfleraient artificiellement le marché.
»...
Source: http://www.lesechos.fr | Source Status
Category: Tendances
02 09 2017 10:9:18
Officier guerre electronique armee de Terre
«Etre expert du renseignement militaire Votre spécialité d'officier guerre électronique recouvre un très large éventail de spécialités ayant en commun le renseignement et les langues étrangères : spécialiste dans un régiment de guerre électronique (recherche, interception, localisation, analyse et identification des émissions radioélectriques), officier traitant en état-major (veille géostratégique, exploitation des renseignements...¦), officier analyste géographie (commandement d'un groupe de spécialistes géographes, études, analyses terrain...¦), professeur de langues ou interprète dans un centre de formation interarmées, etc.»...
Source: http://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr | Source Status
Categories: Emploi,Tendances
02 08 2017 9:48:59
Deconstruire les theories du complot : les limites de l'exercice
«Déconstruire les théories du complot : les limites de l'exercice La "guerre" contre les théories conspirationnistes est déclarée en France. Le gouvernement lance une campagne en ligne et les enseignants éduquent leurs élèves à décrypter le vrai du faux sur Internet.
Certes, les théories complotistes les plus délirantes doivent être démontées, mais l'exercice est-il si simple ? Ne risque-t-il pas de mener à la censure ou à certaines formes de propagande ?»...
Source: http://information.tv5monde.com | Source Status
Categories: Stratégie d'Influence et de Contre-influence ,Tendances
02 07 2017 19:50:5
LesInrocks - Fake, manipulations et reseaux sociaux: pourquoi il faut vite comprendre ce qu'est ''l'astroturfing''
«L'astroturfing désigne le fait de donner l'impression d'un phénomène de masse qui émerge sur internet, en réalité créé de toutes pièces pour influencer l'opinion publique. Fabrice Epelboin, enseignant à Sciences Po Paris, nous explique.
A l'ère de la post-vérité, au milieu des fake news et alternative facts, émerge l'astroturfing. Cet anglicisme un brin barbare, qui évoquerait plutôt un délire mystique ou une nouvelle façon de lire son horoscope, fait référence à un procédé perfide qui sévit sur internet : la simulation d'une activité ou d'une initiative qui serait issue du peuple, en réalité montée de toutes pièces par un acteur souhaitant influer sur l'opinion.»...
Source: http://www.lesinrocks.com | Source Status
Category: Lobbying/Astroturf
02 02 2017 1:32:27
Une educatrice mise a pied pour avoir denonce les conditions d'accueil des mineurs etrangers - France 3 Grand Est
«Convoquée lundi pour un entretien en vue d'une sanction disciplinaire, l'éducatrice, Btissame Bouchaara, a été mise à pied ce lundi et risque un licenciement "pour faute grave". Cette éducatrice spécialisée, par ailleurs déléguée du personnel, travaille depuis 16 ans pour La Sauvegarde de la Marne, une association financée par le Conseil départemental et dont l'une des missions est l'accueil des mineurs isolés étrangers.
"Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, je ne comprends pas pourquoi, au lieu de se remettre en cause, on veut me faire taire", a réagi Btissame Bouchaara. Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour la soutenir, lundi, devant le siège de l'association, à Bezannes, près de Reims.
Le 11 janvier, elle avait participé aux côtés de 200 personnes à une marche en mémoire de Denko Sissoko, un jeune Malien qui s'était tué cinq jours plus tôt en sautant par la fenêtre de sa chambre, l'une des 73 réservées aux mineurs dans le foyer.
Le parquet de Châlons-en-Champagne avait conclu à un suicide. "Manque de personnel" L'éducatrice s'était exprimée dans les médiaux locaux et avait alerté le Défenseur des droits pour dénoncer des conditions d'accueil insuffisantes selon elle : "Aucune prise en charge de la souffrance psychologique des mineurs" suite au drame et, plus globalement, un "manque de personnel" au quotidien.
Dans un courrier distribué le 17 janvier au personnel, la direction avait réprouvé "des attaques infamantes et répétées" de la part de "certains des siens". "Ces déclarations irraisonnables et fallacieuses portent atteinte à la légitimité et à la crédibilité de toutes nos activités", avait ajouté la direction, demandant "réparation du préjudice". Btissame Bouchaara saura "sous dix jours" si sa mise à pied sera suivie d'un licenciement.
Ecoutez l'éducatrice mise en cause, Btissame Bouchaara :»...
Source: http://france3-regions.francetvinfo.fr | Source Status
Categories: Whistle Blowing,Tendances